Près d’un an après son premier vol, Aquila, le drone solaire développé par Facebook, a effectué avec succès un deuxième vol et s’est posé sans encombre, a annoncé l’entreprise.
Si le premier vol s’était bien déroulé, il en avait été autrement de l’atterrissage qui s’était conclu par un crash ayant « sérieusement endommagé » l’appareil, avait indiqué le National Transportation Safety Board, l’agence en charge des enquêtes sur les accidents impliquant des moyens de transport fin 2016.
Pour réussir ce deuxième vol d’essai et son atterrissage, Facebook a donc modifié le design d’Aquila en ajoutant notamment des ailerons, une surface plus lisse ainsi qu’un mécanisme pour stopper horizontalement les hélices à l’atterrissage. Le logiciel de pilotage automatique a également été modifié et des centaines de capteurs intégrés pour récupérer un maximum de données.
Le vol s’est déroulé le 22 mai 2017 à l’aube dans l’Arizona et a duré 1 heure et 46 minutes. Aquila a atteint un plafond de vol de 3 000 pieds (environ 914 mètres) en « grimpant » deux fois plus vite que durant le premier vol d’essai, a indiqué Facebook. Il a volé à une vitesse variant de 15 à 25 km/h contre le vent. Ce n’est pas très rapide, mais ce n’est pas ce qu’on lui demande a poursuivi l’entreprise. « Nous avons conçu Aquila pour qu’il puisse rester un long moment dans la même zone afin de fournir une connexion Internet. »
Ce drone solaire aussi large qu’un Boeing 737 pour un poids de 400 kilos doit en effet servir à fournir un accès à Internet dans des régions qui en sont aujourd’hui dépourvues. A terme, il doit pouvoir rester en l’air pendant trois mois à une altitude de 90 000 pieds le jour et 60 000 pieds la nuit (respectivement 27 et 18 km). A cette hauteur, il évitera les avions et les perturbations météorologiques. Facebook n’a en revanche donné aucune information sur la date de lancement officiel de ce projet colossal.
Source :
Facebook
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