Le succès des lunettes connectées Ray-Ban donne des ailes aux projets de Meta. La gamme, connue en interne sous le nom de code « Supernova », pourrait ainsi s’étendre de trois manières différentes, croit savoir Bloomberg. La première est d’adapter cette technologie — composée d’un capteur photo, de haut-parleurs et d’une bonne dose d’IA — à de nouveaux designs de lunettes. Une version, baptisée « Supernova 2 », serait ainsi basée sur des lunettes Sphaera d’Oakley, avec un lancement programmée cette année.
La multiplication des lunettes
La marque Oakley est détenue, comme Ray-Ban, par Essilor Luxottica avec qui Meta a signé un partenariat de long terme. Et bien sûr, ces lunettes connectées se destineraient aux plus sportifs, notamment les cyclistes. Mais la plus grosse nouveauté attendue en 2025 est un modèle haut de gamme, nom de code « Hypernova », qui intègrerait un petit écran sur le verre de droite.
Pas question de faire de la réalité augmentée avec cet écran, en revanche il afficherait des notifications et des informations provenant d’applications ; on pourrait même y voir un aperçu des photos prises avec les lunettes. Tout cela fera grimper la facture : on parle d’un tarif avoisinant les 1 000 $, alors que les lunettes Ray-Ban standards sont commercialisées à partir de 300 $.
Enfin, la troisième manière de creuser le sillon des lunettes connectées est de mettre le paquet sur le projet Orion. Présenté en septembre dernier, ce dernier représente ce à quoi la réalité augmentée « socialement acceptable » pourrait ressembler à l’avenir. Mais si ce produit a effectivement un air de (grosses) lunettes, il faut aussi porter un bracelet de contrôle et surtout, se trimballer un boîtier chargé du gros des calculs.
Impossible en l’état de vendre un tel appareil au grand public, surtout au tarif délirant estimé par Meta (10 000 $). Néanmoins, l’entreprise prévoirait de le proposer aux développeurs courant 2026, histoire de marcher sur les platebandes de Snap qui a pris un coup d’avance avec ses Spectacles AR.
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Meta préparerait la suite, nom de code « Artemis », qui pourrait cette fois être vendue aux plus fervents partisans de l’AR dès 2027. Les prototypes seraient déjà plus légers qu’Orion, avec des fonctionnalités plus avancées. Ces lunettes, tout comme le modèle avec écran, pourraient être contrôlées avec un bracelet similaire à celui d’Orion.
C’est donc l’ébullition au sein des Reality Labs de Meta, qui plancheraient aussi de nouveau sur une montre connectée (après avoir abandonné puis relancé ce projet à plusieurs reprises), ainsi que sur des écouteurs sans fil équipés d’une caméra pour aider l’IA à mieux « comprendre » l’environnement de l’utilisateur.
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Source : Bloomberg
