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Après l’Union européenne, les États-Unis menacent aussi le business très lucratif d’Apple

Un nouveau front pourrait bien s’ouvrir pour Apple. Après l’Union européenne où le constructeur n’a pas eu d’autre choix que d’accepter des mesures d’ouverture, les États-Unis pourraient de leur côté porter plainte contre les mesures anticoncurrentielles supposées du constructeur.

Les murs du jardin fermé d’Apple n’ont jamais paru aussi fragiles qu’en ce moment. En mars, les mesures du règlement européen sur les marchés numériques (DMA) entreront en vigueur, forçant le constructeur à ouvrir iOS et l’App Store à la concurrence, notamment en autorisant le sideloading et les systèmes de paiement alternatifs.

Une autre menace tout aussi sérieuse pèse sur le business d’Apple : aux États-Unis, le ministère de la Justice (DoJ) met la dernière touche à son enquête sur les pratiques anticoncurrentielles du constructeur. Et à en croire le New York Times, une plainte en bonne en due forme pourrait être déposée contre l’entreprise.

La pression monte sur Apple et sur ses pratiques

Les enquêteurs se sont notamment intéressés à la manière dont l’Apple Watch fonctionne mieux avec l’iPhone que pour d’autres marques de montres connectées ; comment Apple empêche ses concurrents d’accéder au service iMessage (une réminiscence de l’affaire Beeper Mini) ; ou encore la façon dont l’entreprise bloque les systèmes de paiement alternatifs dans l’App Store.

Globalement, le DoJ se concentre sur le contrôle exercé par Apple sur son matériel et ses logiciels pour compliquer la vie des utilisateurs souhaitant changer de marque, et les difficultés posées aux rivaux pour concurrencer efficacement le constructeur.

Plusieurs réunions ont eu lieu entre les officiels du ministère et des représentants d’Apple, en décembre par exemple. Aucune décision finale n’a encore été prise par les autorités concernant le dépôt d’une plainte ou les sujets qu’elle devrait recouvrir. L’ultime réunion durant laquelle le groupe pourra défendre son bifteck une dernière fois ne s’est pas encore tenue.

Apple a déjà eu l’occasion par le passé d’affirmer que ses pratiques n’enfreignaient pas les règles d’une saine concurrence. « [Notre] approche a toujours été d’agrandir le marché et de créer plus d’opportunités non seulement pour notre entreprise, mais aussi pour les artistes, les créateurs, les entrepreneurs et chaque “fou” [“crazy one”] ayant une grande idée ».

Sous la pression régulatrice, Apple s’est vue contrainte d’assouplir ses positions. Récemment, on a ainsi appris que la firme à la pomme accepterait d’ouvrir la puce NFC de l’iPhone à d’autres services qu’Apple Pay, ce qui serait un véritable tremblement de terre pour cette activité d’Apple très lucrative.

La mise en pratique du DMA sera examinée de près par le DoJ, dont les conclusions de l’enquête pourraient être influencées par les détails dans la manière qu’aura Apple de se conformer à la réglementation européenne.

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Source : NYT


Mickaël Bazoge
Votre opinion
  1. Rien sur l’obsolescence programmée qui par des «  mises à jour » rendent les anciens iphones et iPad de plus en plus lent pour ne pas dire très lent…….
    Même pas recyclable dans des pays moins riche.
    Lamentable

  2. Comme nous ne sommes pas capables de faire des ordinateurs , nous cherchons à empêcher les autres d’en faire. Et en voulant que tout marche ensemble on arrive à ce que rien ne marche. Bravo l’Europe.

    1. Il faut apprendre à lire! Ce n’est pas l’union européenne ici mais les USA. Et c’est une excellente chose de mettre le nez dans ces pratiques d’Apple plus que douteuse.

      Pas de panique vous pourrez toujours gardez cette prison dorée mais ceux qui souhaitent plus de liberté en auront!

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