Après les hackers, neuf chercheurs spécialisés dans la cryptographie et les systèmes d’empreintes ont déclaré avoir craqué quatre des six fichiers développés par la SDMI (Secure Digital Music Initiative) pour protéger les morceaux de musique numérisés.Ils auraient ouvert les quatre fichiers protégés par la technologie numérique dite filigrane (watermark), tout en préservant un bon niveau sonore. Le watermaking consiste à ajouter des signaux cachés aux titres enregistrés. Les chercheurs auraient donc identifié et désactivé cette protection filigrane sans affecter le son. “Un succès confirmé par le serveur de messagerie électronique du SDMI, appelé “Oracle””, précise l’un de ces chercheurs, Edward Felten, membre du corps enseignant de Princeton.Mais voilà, Matt Oppenheim, un membre de la RIAA (Recording Industry Association of America) qui a participé au projet SDMI conteste l’affirmation des chercheurs, expliquant que “si l’Oracle accepte une requête, cela ne veut pas dire que le crack ait été validé”.
Encore un coup d’épée dans l’eau pour ceux qui souhaitaient venir à bout des fichiers SDMI ? Pour en savoir plus, il faudra attendre que le groupement dévoile les résultats de son concours (entre le 8 et le 10 novembre). Ce dernier, lancé en septembre, consistait à mettre au défi les hackers de craquer ses fichiers.Les chercheurs, quant à eux, rendront publics leurs travaux début novembre.
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