En difficulté début 2001, Médiabarre est finalement parvenue à atteindre l’équilibre en début d’année, avec un chiffre d’affaires 2001 proche des 230 000 euros. Optimiste, la start-up compte bien doubler ce résultat pour 2002.Des chiffres qui restent cependant modestes et qui ont contraint Médiabarre à procéder à des économies drastiques en passant de 20 à 4 salariés.Mais les efforts ont été payants puisque Médiabarre est l’une des rares rescapées du surf rémunéré, où les internautes sont payés quand ils surfent, avec pour condition de télécharger de la publicité. Aujourd’hui, la start-up semble avoir quitté la zone rouge, alors que nombre de ses concurrentes, telles Winbe et Alladvantage, touchées par la crise publicitaire, ont dû faire marche arrière.
Un modèle économique très prudent
La start-up doit sa réussite à son modèle économique spécifique. “
Alors que les autres rémunéraient les internautes au temps passé, nous les rémunérons proportionnellement aux bannières vues
“, explique Gérard Guénébaut, PDG de Médiabarre.Et elle a misé sur une faible rémunération des internautes, qui perçoivent “
30 % du chiffre d’affaires généré par l’outil, avec un système de points fluctuant en fonction du CA
“, détaille-t-il.Avec 330 000 membres, dont la moitié d’actifs (qui ont utilisé ses services depuis moins de trois mois), et 400 000 pages vues mensuellement, Médiabarre mise sur le marketing direct personnalisé.Confiante dans son modèle économique, la start-up se lance ainsi dans l’accès à Internet, avec une offre ?” disponible en RTC et en Numéris ?” par le biais de France Télécom à partir du 1er septembre. Et annonce même une prochaine offre en ADSL.Le tout est de ”
segmenter ce marché de la fourniture d’accès
“, estime Gérard Guénébaud, qui compte accompagner son offre Internet dun Médiabarre X2, à rémunération plus importante.
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