La situation angoissante de la centrale nucléaire japonaise Fukushima-Daiichi, à la suite du tremblement de terre et du tsunami qui ont touché le Japon, inquiète le monde entier. En France, les internautes tentent notamment de s’informer des retombées possibles dans l’Hexagone. De fait, l’accès au site de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) est difficile en raison du grand nombre de connexions.
D’autant que l’Institut a mis en ligne depuis le 14 mars un outil cartographique baptisé Criter Japon, qui « met à disposition du public les résultats de la surveillance radiologique du territoire français effectuée par l’IRSN dans le contexte des événements nucléaires en cours au Japon ». Lui aussi est difficile d’accès.
Décalage d’une heure
Il « permet d’accéder, avec un décalage d’une heure, aux mesures de rayonnement gamma dans l’air ambiant, transmises par les sondes du réseau Téléray ». Selon l’IRSN, « il s’enrichira dans les jours qui viennent d’autres mesures, comme celles effectuées sur les filtres aérosols ou les eaux de pluie. En effet, ces autres mesures sont effectuées en laboratoire à la suite de prélèvements individuels et ne peuvent donc être obtenues qu’en différé de quelques jours ».
Criter Japon affiche des points verts (radioactivité normale) ou jaunes (radioactivité trois fois supérieure aux valeurs habituelles).
Le site de l’IRSN fait aussi des points sur la situation des centrales japonaises (aucun n’est encore disponible pour le 16 mars), et en particulier sur l’état des réacteurs de Fukushima-Daiichi. Il donne également accès à des informations sur des accidents nucléaires du passé, Tchernobyl (1986), mais également celui moins connu de Three Miles Island, aux Etats-Unis en 1979.
L’IRSN dispose aussi d’un fil d’information sur Twitter. De son côté, l’Autorité de sûreté nucléaire française fournit aussi sur son site des informations sur la situation de Fukushima-Daiichi.
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