Les serveurs de Snapchat n’ont pas été touchés, ils ne sont pas à l’origine de cette fuite. » C’est ainsi que les éditeurs de l’application d’échange éphémère de photos et de vidéos se sont défendus après l’annonce de la fuite de 200 000 photos intimes sur le Web. Réfutant un problème de sécurité, un porte-parole a expliqué ce week-end que la responsabilité repose sur « l’utilisation d’applications tierces. »
Il explique également que cette pratique est « formellement interdite dans nos conditions d’utilisation, justement parce que cela remet en question la sécurité de nos utilisateurs. » Une manière de rejeter la faute sur les éditeurs de ces applis ainsi que sur ses clients.
Rappelons toutefois qu’une simple capture d’écran permet de donner la vie éternelle à une image éphémère…
L’avenir de l’entreprise est-il compromis ?
Cet événement est un véritable coup dur pour l’entreprise : en aout dernier, le groupe – qui ne réalise encore aucun bénéfice – était valorisé à 10 milliards de dollars. Son image a-t-elle été écornée par cet événement ? Après avoir refusé les offres parfois démesurées de groupes comme Facebook, Google ou Tencen, Evan Spiegel et Bobby Murphy, les deux jeunes fondateurs du service, vont sans doute devoir à la fois rassurer investisseurs et utilisateurs.
Pour montrer leur détermination à lutter contre les services qui profitent de Snapchat, les dirigeants pointent leur travail sur les magasins d’applications d’Apple et Google: « Nous surveillons de près l’App Store et Google Play pour repérer des applications tierces illégales et avons déjà réussi à en faire retirer plusieurs. » Parmi ces apps, SnapSaved a effectivement disparu de l’AppleStore, mais SnapKeep était toujours disponible ce lundi matin.
Lire aussi : Piratage de photos intimes : après Apple iCloud, c’est au tour de Snapchat (10/10/2014)
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