Dans quelques semaines, le CSA ouvrira sa consultation publique. Avec comme objectif de rendre avant lété ses conclusions sur la radio numérique terrestre. ‘ Les appels à candidature seront lancés dans la foulée, sans
doute dans le courant de l’automne ‘, a ajouté Philippe Lévrier, membre du CSA, à l’occasion d’un colloque organisé sur le sujet fin janvier au Sénat à l’initiative du comité DRF (Digital Radios
françaises), association qui s’est donné comme objectifs de promouvoir le secteur de la radio en France et de contribuer à sa modernisation et à sa numérisation.Dans ce cadre, les technologies DAB et DRM devraient sans nul doute jouer les premiers rôles. Standard international depuis 2003 (voir notre numéro du 12 juin 2003), la spécification DRM a été conçue spécifiquement pour les besoins
des bandes AM situées au-dessous de 30 MHz.Elle permet de diffuser un débit binaire net global de 31 kbit/s dans un canal de 9 kHz et autorise, éventuellement, l’émission simultanée d’un programme en analogique et en numérique dans le même canal. Alors
qu’au niveau international plus de 80 opérateurs ont d’ores et déjà démarré leurs émissions en DRM, les premiers récepteurs compatibles à prix réellement grand public (moins de 150 euros) sont attendus avant la fin de
l’année.
Des programmes radio en DVBH ?
La technologie DAB, quant à elle, permet l’émission de blocs de multiplex radio dans la bande L réservée à cet usage (entre 1452 et 1492 MHz) (*), ainsi que dans la bande VHF III, qui n’est que partiellement occupée
par Canal+.Cette même bande III pourrait toutefois également être utilisée pour émettre des multiplex de programmes radio en DVB-T/DVB-H à raison de 40 à 50 programmes par canal de 8 MHz. C’est du moins le désir
d’opérateurs comme NRJ, le CSA considérant aujourd’hui que les bandes UHF encore libres doivent être à court terme réservées à la TV numérique terrestre, fixe ou mobile.(*) Avec la ‘ vieille ‘ norme de codage audio Musicam, huit programmes par multiplex DAB sont envisageables, mais, a priori, rien n’empêche techniquement l’utilisation de codecs plus
récents et plus efficaces (MP3, aacPlus, CELP, etc.) comme l’ont fait les Coréens avec le standard T-DMB, basé sur la technologie DAB.
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