Courant août 2015, la mise à jour des conditions générales d’utilisation de Spotify a suscité une vague de mécontentement parmi les utilisateurs du service. Au point que son patron a dû prendre la parole pour les apaiser. En ce début septembre, le service de streaming publie une nouvelle version du texte.
Si ce nouveau texte reprend les mêmes conditions que le précédent, il a été rédigé dans un langage que tous les internautes pourront comprendre. Il y a ainsi deux catégories d’informations que le service peut récupérer. Les premières sont « les informations nécessaires à l’utilisation de Spotify ». Autrement dit, le nom et l’adresse IP de l’utilisateur, le type de musique qu’il écoute… Les secondes sont « les informations qui permettent au service d’offrir des fonctions additionnelles ».
C’est cette partie qui a été réécrite, pour l’instant uniquement dans la version anglaise. On y trouve désormais des exemples pour que l’utilisateur comprenne bien l’usage qui peut être fait de ses données.
Permission obligatoire
Spotify indique ainsi qu’il ne récupérera jamais les informations de localisation d’un utilisateur sans lui en avoir demandé la permission. Le service indique ensuite que celles-ci lui permettent de proposer des « expériences d’écoute collaboratives » (autrement dit de partager les goûts musicaux de personnes à proximité) et de suggérer des concerts dans la région où se trouve l’utilisateur.
Même chose pour les photos. Spotify ne les récupère qu’avec l’accord de l’utilisateur. Il peut alors les utiliser pour personnaliser son profil ou créer une couverture pour une playlist. Le service de streaming précise que l’utilisateur peut revenir sur cette autorisation à tout moment.
Autre point réexpliqué, les informations sur les contacts. Là aussi Spotify répète qu’il ne collecte aucune donnée sans avoir demandé son accord à l’utilisateur et il ne s’en servira que pour lui proposer d’entrer en contact avec certains de ses amis utilisant eux aussi le service de streaming.
Même rappel pour l’accès au micro du PC ou du portable de l’utilisateur. Spotify demandera la permission et celle-ci permettra ensuite à l’utilisateur de se servir de cet accessoire pour contrôler le service à la voix.
Spotify espère ainsi rassurer les utilisateurs du service et éteindre une fois pour toute la polémique.
Source : Spotify
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