La carte SIM n’en finit pas d’évoluer. Après l’eSIM, cette carte SIM directement intégrée dans le terminal, c’est au tour de l’iSIM d’émerger. Il s’agit cette fois de la souder au processeur principal, ce qui éviterait de maintenir une puce séparée comme dans le cas de l’eSIM et permettrait de supprimer l’espace qui y était consacré.
Une première démonstration de faisabilité
Cela fait déjà plusieurs années que les industriels en parlent. ARM misait dessus dès 2018. La technologie, normalisée par le GSMA, n’a pas émergé rapidement. Qualcomm a annoncé que sa plate-forme mobile Snapdragon 888 5G prenait en charge l’iSIM au mois d’août dernier. Et il vient de réaliser avec l’opérateur britannique Vodafone et le spécialiste des cartes SIM Thales une démonstration de faisabilité en Europe.
Elle a été effectuée avec un appareil Samsung Galaxy Z Flip 3 5G et donc la plateforme Snapdragon 888 5G, mais aussi le système d’exploitation Thales iSIM dans les laboratoires européens de R&D de Samsung sur le réseau de Vodafone.
Collaborating with @VodafoneUK and @ThalesDigiSec, we’ve created a working #smartphone featuring iSIM – a SIM card which is fully integrated into the device’s main processor. What will this mean for smartphones and other devices? Find out: https://t.co/PXSbFTBjIz pic.twitter.com/axdAFPzveF
— Qualcomm EU (@Qualcomm_EU) January 18, 2022
Les bénéfices attendus sont évidemment un gain de place et une meilleure intégration du système. Qualcomm affirme aussi que cela améliorerait la conception, les performances et les capacités de mémoire du terminal. Enfin, il y a la promesse, grâce à l’iSIM, de connecter un plus grand nombre d’appareils au réseau mobile comme des objets connectés et des wearables.
A découvrir aussi en vidéo :
Au niveau informatique, les opérateurs continueront d’approvisionner la carte à distance en se servant de l’infrastructure déjà mise en place pour l’eSIM. Aucun constructeur de smartphone n’a encore annoncé d’appareil compatible iSIM.
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