Application Mapping de Mercuryest un logiciel complet de cartographie de systèmes d’information fonctionnant à l’aide d’agents locaux placés sur les serveurs. Nous avons examiné les possibilités de la version 2.4 avec une plate-forme
de test incluant un serveur Windows 2000 Server hébergeant le serveur d’applications Java qui accompagne Application Mapping.
Installation : une configuration en quatre temps
Entièrement développé en Java, Application Mapping est livré avec le serveur d’applications WebLogic 8.2 dont l’installation et la configuration sont totalement transparentes. Même chose concernant le référentiel central, la base
Oracle9i fournie sur les CD d’installation.Second élément du système, le serveur Gateway. Celui-ci permet d’accéder à Application Mapping depuis le Web. Placé sur une machine configurée dans une DMZ, il servira de machine écran entre les serveurs de l’entreprise et
l’extérieur. Les agents locaux sont ensuite mis en ?”uvre sur chacun des serveurs et recueillent la configuration matérielle et l’équipement logiciel installé. Les sondes (probes) sont pilotées par le Probe Manager qui devra
être configuré sur une machine distincte de celle abritant le serveur Gateway, afin d’éviter une baisse de performances.
Performances : un inventaire complet et précis
Application Mapping est livré avec 170 méthodes lui permettant de reconnaître différents types de réseaux, de matériels ou d’applicatifs (DB2, Siebel, SQL Server, R/3, WebSphere, annuaires LDAP). On active depuis la console
d’administration plusieurs des sondes en choisissant différentes méthodes, en cochant simplement les boîtes de sélection correspondantes. On indique ensuite au système des plages d’adresses IP qui correspondent aux sous-réseaux virtuels en place.Application Mapping recense alors notre réseau puis le serveur WebSphere ainsi que notre base Oracle (indépendante de celle servant de référentiel) sans problème. La base est ici reconnue par ses ports de connexion utilisant le
protocole SQL Net. Application Mapping reconnaît Apache, notre serveur Web, en lançant un script écrit en Python qui récupère l’ensemble des ports couverts par le serveur. Nous avons pu éditer l’un des packages (regroupant les méthodes de
reconnaissance) de façon à personnaliser les informations que nous désirions faire remonter ?” ici l’adresse MAC de nos 3 machines de test ?” ainsi que la fréquence des futures recherches. L’inventaire procure un haut niveau
de détail. Application Mapping a reconnu automatiquement les attributs, c’est-à-dire les éléments les plus importants composant notre application Siebel (report ID, Siebel Gateway…).Nul besoin de se plonger dans la documentation pour stipuler les éléments primordiaux à surveiller. Application Mapping dispose de son propre langage de requête pour visualiser les matériels et applications. Le maniement en est
simple. Faire glisser l’icône symbolisant notre application Siebel sur le plan de travail suffit pour qu’Application Mapping affiche aussitôt le serveur qui abrite le progiciel ainsi que toutes les relations qui existent entre ses différents modules
applicatifs.Des boîtes de dialogue permettent de construire ses propres requêtes, à l’aide d’opérateurs de type ‘ égal ‘, ‘ et ‘,
‘ ou ‘. Les icônes des logiciels apparaissent alors automatiquement dans la console d’administration. Application Mapping dispose enfin de fonctions de gestion d’impact. Nous avons ainsi pu mesurer
l’activité des machines et leur utilisation processeur, l’espace disque disponible, la quantité de mémoire utilisée. Dès que les seuils, programmés en amont, sont dépassés, le logiciel envoie un message d’erreur, indiquant le taux de charge du
processeur, et les risques, à terme, de ralentissement de l’application et la nécessité d’installer une seconde machine.
Notre avis : adapté aux grands parcs hétérogènes
Application Mapping se révèle un excellent logiciel de topographie et de supervision d’un SI. Sa prise en main est rapide et son maniement facile. Il se révèle particulièrement bien adapté aux parcs hétérogènes tant du point de vue
matériel qu’applicatif. On regrette simplement que sa console d’administration ne soit disponible qu’en anglais.
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