Les fuites concernant la future Apple Watch Ultra se multiplient. D’après un faisceau de rumeurs, Apple présenterait une seconde version de la montre connectée dès la keynote de septembre 2023, essentiellement consacrée aux iPhone 15. C’est également l’avis de l’analyste Ming-Chi Kuo. Selon lui, le groupe américain n’attendrait finalement pas 2024 pour dégainer une seconde smartwatch haut de gamme destinée aux aventuriers et aux sportifs de l’extrême.
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Des pièces en titane imprimées en 3D
Dans un billet de blog publié le 15 juillet, l’analyste révèle surtout qu’Apple ambitionne d’adopter « la technologie d’impression 3D » pour fabriquer une partie de la prochaine Watch Ultra. En fait, « certaines des pièces mécaniques en titane » seront imprimées en 3D.
L’informateur ne révèle pas quels éléments sortiront d’une imprimante. En se référant au design de l’Apple Watch Ultra, on imagine qu’il pourrait s’agir de la molette de sélection, qui permet d’interagir avec l’interface watchOS, du bouton latéral ou du bouton Action, exclusif à la version Ultra. Il s’agit des seuls boutons physiques présents sur la montre connectée, sans compter les deux boutons sur la face arrière, qui permettent de débloquer un bracelet.
Pourquoi Apple adopte l’impression 3D ?
En adoptant l’impression 3D, Apple cherche à optimiser la production de l’Apple Watch Ultra. Pour Kuo, la stratégie du groupe permettrait de gagner du temps et de réduire les coûts de production, déjà élevés, de la montre. L’impression 3D offre en effet de sérieux atouts aux constructeurs. Elle permet de fabriquer des pièces directement à partir de matériaux bruts, ce qui accélère le processus de conception et réduit le gaspillage de ressources. De plus, cette technologie peut concevoir des pièces avec des formes géométriques complexes.
Une fois les pièces produites, celles-ci vont passer par une étape de finition, l’usinage CNC (computer numerical control). Grâce à un outil de coupe contrôlé par un logiciel, les pièces vont être lissées et peaufinées jusqu’à ce qu’Apple obtienne le rendu final souhaité.
Apple s’est tourné vers Farsoon, une société allemande, et BLT (Bright Laser Technologies), un fabricant basé en Chine, pour obtenir les imprimantes 3D nécessaires à la fabrication. Pour les lasers, essentiels à l’impression des pièces, Apple est entré en contact avec IPG Photonic, un fabricant américain de lasers à fibre.
Dans un premier temps, il ne s’agit que d’une expérimentation. Le géant de Cupertino teste de nouvelles méthodes de fabrication sur les produits qui ne sont pas fabriqués dans des proportions trop massives, comme la Watch Ultra.
Si l’essai s’avère fructueux, Apple devrait utiliser les imprimantes 3D dans le cadre de la production d’autres produits, prophétise l’analyste financier. Il n’est donc pas impossible que certaines parties de votre futur iPhone, iPad ou MacBook soient imprimées en 3D. On imagine aussi qu’Apple pourrait se tourner les imprimantes 3D pour contenir le coût de production de ses prochains casques Vision Pro.
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Source : Medium