Selon le quotidien japonais Nikkei, Apple serait en pleine conception d’une nouvelle puce destinée à la gestion de la consommation d’énergie des iPhone et iPad. Elle pourrait être introduite dès 2018 et permettrait à la société de Tim Cook de couper les ponts avec un de ses fournisseurs et sans doute d’améliorer les autonomies de ses appareils.
Le contrôle de bout en bout
Par souci d’optimiser les coûts de sa chaîne d’approvisionnement, de maîtriser chaque élément de ses produits et pour se distinguer de la concurrence, Apple pousse plus avant encore son mantra d’intégration entre logiciel et matériel. Depuis quelques années, le géant américain développe de plus en plus ses propres puces. Ainsi, l’Apple A11 Bionic intègre la première puce graphique maison ainsi qu’un réseau neuronal. Une intégration qui permet à Apple d’optimiser la consommation électrique et à obtenir une autonomie en progression avec des batteries de taille quasi similaire.
La prochaine puce pourrait aider dans ce combat essentiel pour les produits mobiles. Selon des sources du quotidien japonais, elle serait « la plus avancée du secteur » et pourrait offrir une meilleure surveillance et un meilleur contrôle de la consommation des différents composants de l’appareil. La nouvelle puce serait, comme celle fournie jusqu’à présent par la société Dialog pour les iPhone, iPad et Watch, conçue pour contrôler la charge de l’appareil, gérer la batterie et la consommation d’énergie. Cela pourrait signifier que tous les futurs modèles de ces appareils pourraient voir leur autonomie croître de manière significative.
Une introduction en 2018 ?
Néanmoins, la source du Nikkei indique que « les plans actuels d’Apple prévoient un remplacement partiel, où environ la moitié des puces de gestion des ressources énergétiques embarquées dans les iPhone seraient remplacées par la sienne dès l’année prochaine ». A noter néanmoins qu’une autre source moins optimiste indiquait au Nikkei que ce contrôleur pourrait n’être intégré aux smartphones qu’en 2019.
L’introduction partielle d’une puce plus performante poserait toutefois la question d’une inégalité de traitement entre les appareils. Difficile d’envisager des produits d’une même génération proposant des performances trop différentes.
Source :
Nikkei
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