Lancée en juin 2014, et disponible depuis sur iPad seulement, l’application Swift Playgrounds est enfin accessible sur nos Mac grâce à la magie de Catalyst, le projet d’Apple qui permet l’adaptation normalement simplifiée d’une application iOS/iPadOS pour macOS.
Petit rappel pour la forme
Swift Playgrounds, ce sont des dizaines de niveaux colorés et découpés en cases et un bonhomme rigolo à contrôler. On dirait un jeu vidéo, et d’une certaine manière, ça l’est complètement. Mais Swift Playgrounds est aussi bien plus que ça. C’est un outil pédagogique et ludique pour apprendre à coder. Les esprits ronchons diront qu’on apprend à maîtriser Swift, le langage d’Apple introduit en juin 2014, et qu’il n’est pas extrêmement répandu encore.
On pourra toujours répondre que sa syntaxe n’est pas très éloignée de certains langages Web ou même de Python, par certains aspects. C’est donc un bon moyen de mettre les pieds dans le code… Et puis développer une application avec Swift ouvre tout de même les portes de tout l’écosystème Apple (Mac, iPad et iPhone).
Au fil des niveaux et des projets, on apprend ce que sont les fonctions, on découvre comment se servir des boucles For et While, à introduire des commandes conditionnelles et des opérateurs logiques, etc.
Puis viennent les défis et projets plus complexes qui familiarisent avec les graphismes ou certaines fonctions propres aux iPad, par exemple.
A chaque fois, des explications claires sont fournies et l’apprentissage prend la forme de la résolution d’un petit puzzle. On ne s’ennuie pas, qu’on soit un adulte curieux ou un enfant qui découvre ce revers un peu mystérieux de l’informatique.
Parfois quelques lenteurs
Swift Playgrounds est depuis quelque temps en français, ce qui permet à tout enfant qui sait lire de s’y lancer seul ou accompagné. On notera toutefois pour l’avoir essayé rapidement sur un iMac (fin 2012) que le portage est un peu lent sur les machines vieillissantes, il faudra être patient parfois. Sur un MacBook Pro 13 pouces 2019, l’utilisation de Swift Playgrounds est un peu plus fluide, mais au vu du bruit produit par le ventilateur, il est fort possible que l’application le soumette à rude épreuve.
En tout cas sur un Mac récent, on approche la vitesse de lancement, d’ouverture et la fluidité qu’on connaît sur iPad. Une seule contrainte pour pouvoir l’installer, il vous faudra vous assurer que votre Mac tourne au moins sous macOS 10.15.3
Une fois, le tout chargé, on retrouve le plaisir d’apprendre et de progresser. Le couple clavier/pavé tactile ou souris s’avère même plus confortable que celui formé par le clavier virtuel et l’écran tactile de l’iPad.
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