L’iMac nouveau est arrivé. Et il est plutôt réussi. Le nouvel ordinateur grand public d’Apple est tout simplement beau, même si le constructeur a choisi d’abandonner les couleurs originales qui ont fait le succès des anciens modèles. “Nous n’avons pas opté pour ces couleurs afin de revenir à un design plus futuriste et simple. Maintenant, toute notre gamme de produits, de l’iPod aux PowerMac en passant par les iBook, reprend la même teinte blanche argentée “, déclare Pascal Cagni, le vice-président en charge de l’Europe chez Apple.L’écran plat accroché à la base donne l’impression de flotter. Il est entièrement mobile et peut pivoter dans plusieurs directions (axes horizontal et vertical et d’avant en arrière). Contrairement aux autres machines du constructeur, l’iMac intègre un lecteur avec un caddie (graveur, Combo ou SuperDrive), et dont l’ouverture est directement contrôlée à partir du clavier de la machine.Le socle pèse aux alentours de 10 kg. Il s’ouvre par le bas afin de permettre l’ajout de nouvelles barrettes de mémoire (jusqu’à 1 Go) et d’une carte Airport sans fil.
Une part de marché mondiale réduite à 3 %
Ce look original, qui a mis deux ans avant de se concrétiser, est une idée de Steve Jobs. “Nous croyons fermement que le PC familial doit être une machine tout en un. Et le passage à l’écran plat sera le plus grand changement de cette nouvelle décennie “, affirme le patron d’Apple.Avec ce nouvel iMac, la firme à la pomme espère retrouver le niveau de vente qu’elle avait connu en l’an 2000, lorsqu’elle en vendait plus de 500 000 par trimestre, soit un total de plus de 6 millions d’unités depuis le lancement du premier modèle, au printemps 1998.Aujourd’hui, Apple livre aux alentours de 300 000 iMac par trimestre, ce qui signifie une chute de près de 50 % par rapport à l’année dernière.Pire, le cabinet d’études américain Dataquest révèle que les ordinateurs d’Apple représentent seulement 4,5 % des nouvelles machines vendues aux Etats-Unis et moins de 3 % au niveau mondial. Une misère.” Il faut cependant faire attention au mirage de la part de marché. Dans le segment des utilisateurs qui sont prêts à investir plus de 7 000 francs dans un nouveau PC, on vend un produit sur six. Tandis que sur le segment de l’éducation, notre part de marché est plutôt comprise entre 10 % et 12 % et s’approche des 40 % dans les agences de création et la presse “, précise Pascal Cagni.Les anciens iMac ne disparaissent pas pour autant et devraient rester au catalogue du constructeur pendant au moins six mois. ” Sur les quatre anciens iMac, on en garde deux. L’entrée de gamme ne change pas (999 euros pour un G3 à 500 MHz), tandis que la version à 600 MHz passe de 1549 à 1199 euros “, conclut Pascal Cagni.
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