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Apple Music fait grincer les dents des musiciens, mais pas celles de Taylor Swift

Alors qu’elle a claqué la porte chez Spotify, la chanteuse américaine signe avec Apple. Pendant ce temps, plusieurs labels indépendants fustigent les conditions contractuelles du service.

Alors que la nouvelle offre de streaming musical d’Apple doit démarrer dans un peu plus d’une semaine, la firme californienne peut déjà crier victoire sur au moins un point : elle a réussi à rallier la chanteuse Taylor Swift, connue pour être plutôt défiante vis-à-vis de ce genre de services. C’est d’autant plus jouissif pour Apple que l’artiste avait décidé en novembre dernier de retirer tous ses albums du catalogue de Spotify. Mais attention : Taylor Swift ne se livre pas entièrement à Tim Cook. Son dernier album (« 1989 ») ne pourra pas être consommé sur Apple Music, ni sur aucun autre service de streaming. Preuve que la chanteuse reste une dure à cuire au niveau des affaires.

Si Taylor Swift semble avoir trouvé son compte, d’autres artistes, en revanche, commencent à ruer dans les brancards. Plusieurs labels ou groupes de labels indépendants fustigent les conditions contractuelles d’Apple. La firme, en effet, compte proposer à tous les utilisateurs une période gratuite de trois mois, mais qui, du coup, n’apportera pas de royalties. Ceux qui refusent de faire ce cadeau promotionnel aux clients d’Apple seront exclus d’office du catalogue, voire même catalpulté hors d’iTunes.

Cette attitude hautaine passe plutôt mal chez les labels, d’autant plus que la firme est assise sur un énorme trésor de guerre qui permettrait de financer son action marketing. Si la situation s’envenime, plusieurs noms connus pourraient donc manquer à l’appel le 30 juin prochain, comme Arctic Monkeys, Franz Ferdinand, The Prodigy, Tricky, Queens of the Stone Age, Adele, etc.

Sources :

Engadget, Buzzfeed

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Gilbert Kallenborn