200 milliards de dollars. C’est l’ensemble des revenus générés pour les éditeurs d’applications depuis le lancement de l’App Store en 2008.
Dans un communiqué publié le mercredi 6 janvier, le groupe se félicite de l’enthousiasme des consommateurs pour ses services, favorisé par la pandémie de Covid-19.
Un autre chiffre est mis en avant par la firme de Cupertino : les clients équipés d’un iPhone ou d’un iPad ont déboursé 1,8 milliard de dollars en biens et services pendant la semaine entre Noël et le Nouvel an. La seule journée du 1er de l’An a vu les utilisateurs dépenser 540 millions de dollars.
« Les opportunités sont infinies »
« Nous pensons que les opportunités pour les développeurs et les créatifs sont infinies », a commenté Eddy Cue, vice-président des logiciels et services sur Internet d’Apple.
Mais cette annonce intervient alors que des sociétés, comme Spotify ou Epic Games, l’éditeur du populaire jeu vidéo Fortnite, sont en croisade contre la « taxe Apple », qu’ils jugent trop élevée et « déloyale ». Pour rappel, Apple prélève une commission de 30 % sur la plupart des dépenses des utilisateurs via les applis en contrepartie de l’utilisation de sa plate-forme de téléchargement d’applications. Des frais standards dans l’industrie, et nécessaires pour assurer le bon fonctionnement de l’App Store, selon Apple, qui a d’ailleurs récemment ajusté sa grille selon les revenus des développeurs.
Apple « anti-Web libre » ?
Fin décembre, Facebook s’est attaqué frontalement à l’entreprise de Tim Cook à propos des changements de confidentialité sur iOS 14. Cette prochaine mise à jour va obliger les applications mobiles à demander aux usagers leur permission pour les suivre à la trace.
Le réseau social estime que cette décision va durement affecter les petites entreprises, qui ne pourront plus aussi facilement vendre des espaces publicitaires ultra ciblés, bien plus lucratifs que ceux non personnalisés. Apple estime de son côté que cela sera une protection supplémentaire pour ses utilisateurs.
Facebook, dont les revenus proviennent essentiellement de la publicité numérique, assure qu’Apple est bien plus intéressé par les profits financiers que par la protection de la vie privée. Néanmoins, les motivations de Facebook sont également pécuniaires. Les revenus du groupe de Mark Zuckerberg, tout comme ceux de Snap, pourraient en pâtir à hauteur de 3 à 5 %.
« Cela va contraindre les entreprises à se tourner vers des modèles d’abonnements et d’achats intégrés à l’application, ce qui signifie qu’Apple va en bénéficier », a écrit Dan Levy, vice-président de la pub et des produits commerciaux de Facebook, dans un communiqué mi-décembre.
Source : Communiqué d’Apple
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