Apple a décidé de simplifier la vie à crédit pour ses utilisateurs américains. A l’occasion d’une conférence de presse, le géant informatique a révélé le lancement, d’ici l’été, du service « Apple Card », une carte de crédit adossée à Goldman Sachs et Mastercard. C’est un produit purement américain qui ne pourra pas être transposé tel quel en France. Dans le pays de Donald Trump, les cartes bancaires de type « credit card » permettent en effet de réaliser des paiements à crédit, un peu comme les cartes de crédit revolving en France. Ces cartes sont très populaires aux Etats-Unis et peuvent être utilisées partout. Elles ne sont pas reliées à un compte existant mais disposent d’un compte propre. Dans le cas d’Apple Card, celui-ci est fourni par Goldman Sachs.
Là où Apple veut faire la différence, c’est au niveau de la facilité et des conditions d’usage. Le service proposera ainsi des relevés bancaires plus compréhensibles. Des algorithmes d’intelligence artificielle permettront aussi de décrire plus clairement les paiements qui ont été réalisés, par exemple en précisant l’endroit géographique ou l’enseigne. L’application disposera également de tout un tas d’indicateurs et de graphiques, permettant à l’utilisateur de suivre ses dépenses et de calibrer son budget. En particulier, il pourra analyser ses dépenses par catégories (divertissement, télécoms, restaurants…).
Apple promet des taux d’intérêts particulièrement intéressants et proposera une manière particulièrement graphique de gérer les remboursements. Contrairement à d’autres cartes de crédit de ce type, Apple Card ne comportera pas de frais, ni de pénalités de retard. Enfin, un peu quand même, car chaque retard de remboursement fera en fait augmenter les taux d’intérêts. Rien n’est gratuit dans ce bas monde.
Comme beaucoup d’autres cartes de crédit, Apple Card propose également un programme de remise. Baptisé Daily Cash, il permet de rétrocéder 2 % de chaque paiement effectué, voire 3 % quand il s’agit d’un achat réalisé auprès d’Apple. Ces remises sont créditées au fil de l’eau, un peu chaque jour, et non pas à la fin du mois. Par ailleurs, elles peuvent être dépensées par l’utilisateur comme bon lui semble, sans aucune restriction.
L’application Apple Card ne fonctionne que chez les marchands qui acceptent déjà les paiements Apple Pay. Pour tous autres endroits, l’utilisateur pourra s’appuyer sur une véritable carte matérielle, arborée du logo de la firme. Evidemment, cette carte ne peut pas être comme toutes les autres. Elle sera en titane et n’affichera que le nom du porteur. Il n’y aura pas de numéro de carte de bancaire, de date de validité ou de cryptogramme, question de sécurité. Le cas échéant, ces informations pourront être trouvées dans le téléphone.
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