Si, dans les années 1980 à 2000, Apple a été le symbole des baba-techno-contestaires qui s’opposaient à la domination de Microsoft et de son Windows, cette époque est révolue. Une étude de l’agence Forrester Research a dressé le portrait robot des travailleurs qui utilisent des appareils Apple (Mac, iPhone ou iPad) dans un cadre professionnel. Le résultat, obtenu auprès de 10 000 salariés de 17 pays, est sans ambiguité : 43 % des personnes dont les revenus dépassent 150 000 dollars utilisent un appareil conçu à Cupertino.
Peut-on espérer un iPad moins cher ?
L’étude révèle que plus les revenus baissent, moins les possesseurs d’iPad sont nombreux : ils ne constituent que 27 % ceux dont les salaires sont compris entre 100 000 et 149 000 dollars et 23 % entre 99 999 et 50 000 dollars. Les fonctions occupées par les clients d’Apple confirment l’analyse de Forrester. Les cadres dirigeants représentent 41 %, les cadres et les employés respectivement 27 et 14 %. Est-ce une bonne nouvelle pour Apple ? Certainement, puisque le positionnement voulu par Steve Jobs était le haut de gamme.
C’est aussi un paradoxe. Avec une stratégie qui cherche désormais à devenir l’outil des enseignants et des élèves, l’entreprise devra prendre le risque de développer une gamme accessible sans être low cost. La rumeur d’un iPad « light » pourrait se relancer même si, actuellement, une version premium dotée d’un écran HD est attendue. A moins qu’un stock d’iPad 1 et 2 soit « bradé » après le lancement de l’iPad 3 pour les étudiants et les enseignants. Réponse dans quelques semaines…
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