Quinze jours après s’être occupé de la version professionnelle de ses portables, Apple donne un coup de jeune à ses MacBook, sa gamme grand public lancée au cours de l’été dernier. Si le design, toujours aussi séduisant, ne change pas, les trois configurations de base de cette gamme sont rehaussées, afin de coller au plus près au marché du PC, désormais concurrent frontal.
Tout commence par les processeurs. Si les fréquences de 1,83 et 2 GHz ne changent pas, le type de processeur, lui, est différent. Le Core Duo est abandonné au profit du Core 2 Duo, plus puissant et performant. Les nouveaux MacBook seraient, selon la société californienne, 25 % plus rapides que leurs équivalents de première génération, et pas moins de six fois plus véloces que les iBook, l’ancêtre des portables grand public de la firme à la pomme.
Mais que cette montée en puissance affichée ne cache pas le doublement de la mémoire vive sur les deux modèles bénéficiant des processeurs à 2 GHz, désormais équipés de un gigaoctet de RAM. Idem pour la taille des disques durs largement revue à la hausse, toujours sur les deux modèles dotés des Core 2 Duo cadencés à 2 GHz. Ils passent ainsi respectivement de 60 à 80 Go et de 80 à 120 Go pour le MacBook blanc et le MacBook noir. Dès lors, la différence de 200 euros entre ces deux modèles équipés du même processeur se justifie davantage.
Si ces améliorations sont évidemment les bienvenues, on ne peut s’empêcher de regretter que les MacBook ne soient pourvus que de puces graphiques à mémoire partagée. Un choix économique qui bannit de facto toute utilisation vidéo ludique. Sans compter, même si c’est sans doute le cadet des soucis d’Apple, que les adeptes de BootCamp, le logiciel qui permet de démarrer un Mac aussi bien avec Mac OS X que Windows, ne pourront certainement pas faire tourner Vista, le nouvel OS de Microsoft, sur ces machines.
Pour conclure sur une bonne nouvelle, il est à souligner que ces améliorations n’ont pas provoqué d’augmentation des prix.
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