Apple se fait épingler par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) dans l’affaire des iPhone bridés. Il va devoir payer 25 millions d’euros pour avoir ralenti les vieux iPhone via une mise à jour de son système d’exploitation iOS. Il affirme que son intention était de prolonger la durée de vie des appareils. Mais il avait omis d’en informer ses utilisateurs.
« Dans l’incapacité de revenir à la version précédente du système d’exploitation, de nombreux consommateurs auraient été contraints de changer de batterie, voire même d’acheter un nouveau téléphone », souligne la DGCCRF.
Ni gagnant, ni perdant
En apparence, c’est une petite victoire pour l’association Hop qui lutte contre l’obsolescence programmée. Car c’est à sa demande qu’une enquête avait été ouverte le 5 janvier 2018 par le parquet de Paris. Mais Hop regrette que la procédure se solde par une transaction financière. Du côté d’Apple, c’est le soulagement, car le procès est évité. Il va devoir mettre en ligne un communiqué à ce sujet pendant un mois sur son site.
Le géant informatique fait face à d’autres procédures judiciaires dans le monde. Attaqué en Italie pour sa politique d’obsolescence programmée, Apple y a déjà écopé en octobre 2018 d’une amende de 10 millions d’euros. Aux États-Unis, le ministère de la Justice et le gendarme de la Bourse, la SEC, ont ouvert eux aussi une enquête sur un éventuel manquement d’Apple aux règles boursières concernant le ralentissement volontaire de certains iPhone. « Notre objectif a toujours été de créer des produits sûrs qui sont appréciés par nos clients et faire que les iPhone durent aussi longtemps que possible en est une part importante », a assuré Apple vendredi dans un communiqué.
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