Depuis son lancement en juillet 2008, l’App Store d’iOS a atteint les sommets, avec plus de 75 milliards de téléchargements et plus de 1,2 million d’applications hébergées. Un succès indéniable, quelque peu entaché par une relative opacité de la politique de contrôle d’accès à son Store instaurée par Apple.
Depuis les origines de son kiosque de téléchargements, le géant américain a en effet pris le parti d’établir un contrôle a priori assez sévère, qui a abouti parfois à quelques ratés et excès de zèle.
Effort de transparence chiffré
Dans la continuité de la nouvelle politique d’Apple, instillée par Tim Cook et faite de plus de transparence, la société de Cupertino vient de publier sur son site une liste des dix raisons les plus courantes pour lesquelles des applications soumises à son Store sont refusées.
Ainsi, par exemple, 14% des applications refusées – et c’est la plus grosse catégorie – le sont parce qu’elles ne fournissent pas assez d’informations aux utilisateurs. 8% sont rejetées parce qu’elles contiennent des bugs. Apple détaille également l’importance du respect d’une certaine esthétique et de la charte graphique, de la nécessité d’offrir une interface lisible et facilement utilisable, etc. De même, les applications en bêta, démo, test et à l’essai ne sont pas les bienvenues, mais elles ne représentent que 2% des soumissions refusées.
Respect de l’accord de licence
En fait, sur les dix points relevés neuf sont extrêmement précis et circonstanciés. C’est un peu moins le cas pour la troisième catégorie, qui atteint les 6% et est présentée comme « ne respectant pas les termes de l’accord de la licence du programme de développeur ». Un document de 54 pages, dans sa version de juin 2014, très détaillé et complexe et qui traite d’une grande variété de points. On y parle aussi bien du bon usage des achats intégrés, que des notifications ou de l’accès restreint aux données personnelles contenues dans l’iDevice. Apple indique même qu’il se réserve le droit de refuser une application s’il « juge raisonnablement » qu’elle diffuse du contenu obscène, pornographique ou diffamatoire.
Cela laisse évidemment place à l’interprétation et ne garantit donc pas qu’Apple ne connaîtra pas à nouveau à l’avenir quelques cas de censures par erreur. Mais cette liste et les chiffres fournis permettent en tout cas de voir que les évictions pour divergences de vue ne sont pas majoritaires dans les refus opposés aux développeurs. La plupart des raisons sont techniques.
Quoi qu’il en soit, à en croire Apple, les dix raisons les plus courantes représentent « seulement » 58% du total des refus. Les causes de rejet constituant les 42% restants ne représentent pas plus de 2% chacune mais laissent encore un peu de place à l’opacité…
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Source :
Liste d’Apple
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