Annoncée en même temps qu’une ribambelle d’autres services fin mars, l’Apple Card est sans le moindre doute le produit qui a le plus suscité l’intérêt des adeptes de la marque.
Aux États-Unis (seul pays où l’Apple Card est annoncée à ce jour), Apple vient tout juste de lancer sa carte de crédit pour une poignée d’utilisateurs préinscrits depuis plusieurs mois. La presse américaine ainsi que des vidéos officielles nous permettent d’en savoir plus sur l’alliance Apple/Goldman Sachs.
« It just works »
Vous connaissez Apple, l’entreprise a fait sa réputation dans la conception de produits simples à utiliser. Vous ne serez donc pas surpris d’apprendre que l’inscription à son service bancaire se fait en quelques secondes. L’utilisateur s’identifie via son Apple ID et remplit un formulaire très court. On lui demande par exemple son adresse, sa date d’anniversaire, son revenu mensuel ainsi les quatre derniers chiffres de son numéro de sécurité sociale. Après une minute d’attente (le temps de voir sa demande acceptée par Goldman Sachs), la carte est immédiatement disponible dans l’application Wallet. Apple propose aussi de faire de l’Apple Card sa méthode de paiement par défaut et facturera alors les futurs paiements iCloud, iTunes ou App Store de ses utilisateurs directement sur la carte de crédit (avec du cashback à 3%).
Très simple, l’application Wallet n’affiche que très peu d’informations à l’écran. La carte virtuelle est en haut (sa couleur varie en fonction de vos achats, les dépenses pour de la nourriture s’affichant par exemple en orange), le solde et l’activité hebdomadaire apparaissent à gauche tandis que le remboursement de son crédit (selon les différents taux d’intérêt) est disponible à droite. En bas, on trouve quelques informations pratiques pour, par exemple, contacter l’assistance ainsi que la liste des dernières transactions.
À défaut de proposer une version iPad de Wallet, Apple permet de gérer sa carte depuis les réglages de la tablette.
https://www.youtube.com/watch?v=KGuaR0USvbE
À la création de compte, il est possible de commander une carte physique en titane gratuitement. Cette dernière n’est pas compatible avec le paiement sans contact, Apple privilégiant le paiement par iPhone via Apple Pay. Pour la configurer, deux méthodes co-existent. La première est réservée aux iPhone XS et XR, il suffit d’approcher le smartphone de la carte. La deuxième exige de passer par l’application Wallet.
À l’arrière de l’Apple Card physique, on ne trouve aucun chiffre. L’utilisateur doit passer par l’application Wallet pour générer un numéro, une date d’expiration et un code de sécurité et payer en ligne. Ce n’est pas pratique mais très certainement plus sécurisé.
Une Goldman Sachs Card ?
Ces premiers retours permettent aussi de mettre en lumière l’importance de Goldman Sachs dans la création de l’Apple Card. Si l’entreprise californienne a bien conçu l’application et le service, la carte de crédit est en réalité proposée par Goldman Sachs qui prendra donc en charge toutes les transactions de l’utilisateur. Le service client de l’Apple Card est celui de Goldman Sachs et non pas celui d’Apple, mais l’entreprise a garanti aux journalistes américains qu’elle formera elle même les employés de la banque au vocabulaire de l’iPhone.
Pour rappel, il est peu probable de voir l’Apple Card débarquer en France. Le mécanisme de la carte de crédit et le cashback ne sont pas possibles en Europe et contraindront Apple à faire de très nombreux ajustements s’il souhaite un jour exporter son nouveau produit.
Sources : Techcrunch / The Verge
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