Le 12 juillet, c’est le grand jour pour les clients français du Vision Pro : ils pourront repartir d’un Apple Store avec la grosse boîte du casque de réalité mixte sous le bras ! Mais depuis vendredi dernier, il est possible de précommander son unité. Sans attendre, Apple a activé la version française de l’App Store ainsi que des différents services en ligne du constructeur, notamment Apple Music et Apple TV, qui propose ainsi des « expériences immersives » en 3D et à 180 degrés pour en prendre plein la vue.
Les services d’Apple parés pour le Vision Pro en France
La boutique d’applications met logiquement en avant les apps optimisées pour le casque, à commencer par Disney+ qui offre des environnements spécifiques. Dommage que la sélection de films 3D (et parfois en HFR) disponible aux États-Unis ne soit pas au rendez-vous. En revanche, Apple Arcade contient bien tous les jeux en réalité virtuelle et mixte, à pratiquer avec les doigts (bon courage).
Le magasin d’apps contient plus de 2 000 applications natives pour visionOS, selon le décompte d’Apple, qui ajoute 1,5 million d’apps iPhone et iPad compatibles avec le casque. Même si l’interface n’est pas adaptée aux contrôles oculaire et digitaux du système d’exploitation, ce qui peut être frustrant. Tout comme l’absence de plusieurs grands noms comme YouTube, Netflix et Spotify qui n’ont pas autorisé le fonctionnement de leurs apps iOS/iPadOS dans le casque. Il faudra se contenter de la version web.
En France comme en Allemagne, où le Vision Pro sera commercialisé le même jour, l’App Store de visionOS sera soumis aux règles du DMA, le texte européen sur les marchés numériques. Cela signifie que les applications ont la possibilité de vendre du contenu en utilisant des méthodes de paiement alternatives à celle d’Apple. Pour cela, il faudra toutefois utiliser visionOS 1.2, ce qui sera probablement la version du casque vendu le 12 juillet.
Ces moyens de paiement alternatifs sont aussi disponibles dans les boutiques iOS, iPadOS, macOS, watchOS et tvOS d’Apple en Europe. Cette règle n’exonère pas les développeurs de régler une commission au constructeur, ce qui est un des griefs de Bruxelles.
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