Crysis 2 sortira le 25 mars 2011 sur PC et, grosse nouveauté, sur Xbox 360 et PS3. Une première pour Crytek, studio allemand, qui, au même titre qu’id software, pouvait être perçu comme un des derniers bastions du puritanisme PC.
Le multi, c’est pour sa grosse pomme
Nous avons eu l’occasion de jouer sur une map du mode multijoueur de Crysis 2. Un team deathmatch intense qui laisse espérer de longues heures de combats acharnés et une maniabilité aux petits oignons, manette en main. Pour ceux qui auraient loupé la première vidéo officielle, Crysis 2 quitte la jungle verdoyant d’une île anonyme pour le béton craquelé de New York. Oui, la Big Apple. C’est donc logiquement que les cartes du mode multijoueur installent douilles et frags dans les grandes tours de verre.
En l’occurrence, un duplex en penthouse avec accès aux toits. L’occasion d’entremêler des couloirs étroits, des pièces à plusieurs entrées, des recoins à l’intérieur et à l’extérieur, des volumes permettant les attaques du dessus et, même, une serre, sur le toit, où la transparence n’est pas forcément votre alliée. Une map nerveuse qui donne envie d’investir dans l’immobilier new-yorkais.
Nanosuite présidentielle
Les équipes sont constituées d’humains équipés des fameuses nanosuites, découvertes dans le premier Crysis. Et, pour illustrer les « styles », qu’on nous a vendu comme la concrétisation, dans le gameplay, des différentes manières de jouer issues des capacités de la nanosuite, le multi propose cinq classes, classiques : Assault, Scout, Sniper, Demolition et Ghost.
Chacune donne droit à des armes et à des pouvoirs différents pour la nanosuite. Mais, comme c’est le cas dans ce genre de jeu, il est possible de personnaliser sa classe – histoire d’adapter ses armes et atouts à son style de jeu. Ainsi, grâce à la nanosuite, il sera possible de recharger plus vite, de détecter un ennemi qui approche ou de se déplacer silencieusement. Sans oublier, évidemment, les modes de base pour sa combinaison que sont l’invisibilité, l’armure et un mélange entre vitesse et force.
Quand nerveux rime avec vicieux
Dans les faits, on se retrouve effectivement à beaucoup jouer entre ces différentes capacités. Par exemple, poursuivi par un ennemi, on se rend invisible pour échapper à sa vigilance, puis on saute puissamment pour se mettre en hauteur, et, à nouveau invisible, on attend que l’ennemi approche. Sauf que l’ennemi aura peut-être repéré votre manœuvre sur son radar et s’approchera sournoisement de vous, dans le dos, pour vous abattre sans remord.
Et il aurait tort de s’en priver car, outre qu’il progressera dans un système de rang, sur lequel on attend encore des précisions, enchaîner des frags donne droit à divers avantages, comme des armes plus puissantes ou la possibilité de repérer tous les membres de l’équipe adverse… Evidemment, il suffit d’un raté, d’une mort, pour perdre ces avantages.
Bref, entre niveaux bien conçus, qui favorisent les traques nerveuses d’ennemis, les capacités des nanosuites qui peuvent renverser l’issu d’un combat et un plaisir évident à se glisser à nouveau dans les fameuses nanosuites, ce multi de Crysis 2 a retenu notre attention. D’autant que, si graphiquement, il était un poil en deçà de ce qu’on a vu en solo, il demeurait franchement épatant.
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