Le marché des mobiles cherche un nouvel élan. La voix étant en phase de saturation, il reste aux opérateurs à explorer l’échange des données, qui devrait véritablement voir le jour avec l’UMTS. Dans cette optique, les éditeurs de technologies cherchent à se placer. L’un d’entre eux, Apeera, a levé 7 millions d’euros en deux fois depuis sa création, en 2000, pour développer une plate-forme d’échange de fichiers.Cette technologie ?” qui sera testée en grandeur nature chez trois opérateurs européens, durant le premier trimestre 2003 ?” permettra aux utilisateurs de mobiles de stocker des données sur un compte géré par leur opérateur, puis d’échanger leurs fichiers avec d’autres utilisateurs de mobiles.Pour le moment, le GSM ne permet pas de faire beaucoup mieux que d’échanger des sonneries de portables ou des logos. Mais les prochaines générations de réseaux, comme le GPRS, ainsi que les téléphones supportant la technologie Java permettront l’échange des jeux, puis, plus tard, des vidéos.” En Scandinavie, certains opérateurs ont augmenté leurs revenus data de 50 % grâce aux applications Java “, affirme Jean-Hugues Lauret, l’un des dirigeants d’Apeera.” Notre technologie permet de gérer les volumes d’échanges de fichiers, et donc d’éviter aux réseaux des opérateurs dêtre surchargés, comme cela a pu être le cas sur Internet, chez certains FAI, à cause du peer-to-peer. En outre, nous avons inclus un système de tracking de fichiers afin de faire respecter le copyright “, explique Jean-Hugues Lauret, qui tire les leçons des problèmes liés aux échanges de fichiers sur Internet.
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