C’est la modification de sa charte sur le respect de la vie privée qui a attiré l’attention des médias américains. Alors qu’AOL avait fait de la protection des données privées des internautes son cheval de bataille depuis 1998, le fournisseur d’accès à Internet (FAI) s’apprête à lâcher du lest.La controverse porte sur les Web bugs, des pixels insérés dans une page mais invisibles à l’?”il nu, et les cookies, des outils capables de connaître le comportement des internautes sur le Web à leur insu. Si AOL se servait déjà de ces outils, notamment pour offrir des pages personnalisées en fonction des régions, leur utilisation pourra désormais s’étendre à des fins marketing.Interrogé par le Los Angeles Times, le FAI se défend de vouloir traquer ou espionner les internautes. Ainsi, ces mouchards ne prendront pas en compte des données nominatives sans l’accord de l’intéressé. Ils seront utilisés pour cibler au mieux les campagnes publicitaires, entre autres pour éviter qu’un internaute ne voit trop souvent le même message publicitaire, ou pour déterminer s’il est plus réceptif à certaines réclames. Une technique pratiquée depuis longtemps par des sociétés comme Doubleclick.Pour tenter de calmer les esprits qui trouveraient ces dispositions trop intrusives, un porte parole d’AOL US a déclaré : “Ce n’est pas un changement conséquent, et c’est dans la lignée de ce que font déjà les autres entreprises.”Aucune date na été fixée pour la mise en application de cette nouvelle politique.
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