” AOL France devrait quitter Vivendi pour rejoindre à 100 % le giron d’AOL Inc. avant la fin de l’année “. Cette déclaration du président d’AOL France, Stéphane Treppoz, revêt un air de déjà-vu. Si l’échéance a changé, Jean-Marie Messier, président du groupe Vivendi, affirmait dès le mois d’avril dernier, et à plusieurs reprises par la suite, son intention de vouloir régler le cas d’AOL France avant la fin de l’été. Principale raison de ce retard : le projet de fusion avec Universal a relégué le sort d’AOL France en fin de liste des priorités.AOL France, seule filiale du géant américain à ne pas être détenue à 100 % par AOL Inc., reste, pour le moment, détenue à 55 % par Vivendi via Canal Plus et Cegetel. Les 45 % restant appartiennent à AOL Inc. L’éventualité pour Vivendi de transformer sa participation au sein d’AOL France en une prise de participation au niveau européen ayant échoué, AOL France ne répondait plus dès lors aux ambitions internationales de Vivendi.De plus, la création du portail multi-accès Vizzavi, développé conjointement par Vivendi et Vodaphone, créait une concurrence avec les activités d’AOL. Ce portail ambitionne de devenir la référence incontournable pour laccès à Internet, et cela quel que soit le terminal utilisé (PC, TV interactive, téléphone portable…).
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