La clé d’identification
Des sociétés comme Rainbow ou Vol Protect commercialisent des clés à puce qui se relient au port USB de l’ordinateur. Leur utilisation, associée à un nom d’accès, est indispensable, sinon le PC se bloque totalement. Ce système, qui coûte environ 200 F (30 ?), est plus pratique que celui du mot de passe, que l’on a tendance à noter sur un papier pour ne pas l’oublier. Si d’autres personnes doivent accéder à la machine, il est aussi plus sûr de prêter une clé infalsifiable que de confier un mot de passe pouvant être réexploité. Dans les entreprises, l’usage banalisé de clés USB est un bon moyen dissuasif.
Le cadenas
Si vous voulez utiliser les grands moyens, il existe plusieurs systèmes de cadenas pour attacher votre ordinateur. Sur la majorité des portables, une petite fente permet de fixer un câble en acier, que l’on accrochera autour d’un pied de bureau. Citons, par exemple, les kits Microsaver, de Kensington, ou Secusaver, de Secuplus. Dans le cas d’un PC de bureau, des vis spéciales traversées par un câble en acier permettent de l’attacher à un meuble et d’empêcher l’ouverture du capot. Enfin, il existe des systèmes de blocage des lecteurs de CD ou de disquettes. Les prix débutent à environ 330 F (50 ?).
Le tatouage
Le marquage indélébile d’un ordinateur dissuade les voleurs, car la machine devient alors très difficile à revendre. En général, il s’agit d’une étiquette en alliage d’aluminium fixée sur le capot à l’aide d’une colle extraforte. Elle affiche le numéro de téléphone d’une société de protection spécialisée et, éventuellement, le nom du propriétaire du PC. Les plaques les plus résistantes ternissent à peine sous un bain d’acide ou après le passage d’une ponceuse. Si un forcené parvient tout de même à l’arracher, la mention “ Matériel volé” apparaît sous la plaque. Le prix d’une plaque va de 7 à 130 F (1 à 20 ?) pour les versions les plus solides.
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