” Je dirige dix personnes sur des projets télécoms. Parallèlement, je mène une action citoyenne, nommée CyberEcoles avec des cybervolontaires “, explique Anne Simon, directrice de mission d’Accenture (ex-Andersen Consulting).Lancée il y a deux ans par Arnaud André, un associé du cabinet, cette action aide les enseignants à structurer leurs missions informatiques dans le cadre du projet Technologies de l’information et de la communication de l’Education nationale.“C’est aussi une action civile pour les enseignants et les jeunes en difficulté. Mais, la fibre pédagogique est nécessaire. Nous devons nous former régulièrement aux dernières technologies d’internet, explique- t-elle. Notre mission est un projet à très long terme.”Bénévole, son équipe aide le collège Guy-Moquet de Gennevilliers à mettre son site en ligne, et les élèves à concevoir et à rédiger leurs pages web. “Nous prenons en charge la gestion et la conduite de projets liés aux nouvelles technologies”, dit-elle.Cette année, des e-mails seront mis en place pour les professeurs. “Nous leur proposons aussi un service d’experts en ligne et une aide à la réinsertion des élèves en difficulté. Toujours à l’initiative des professeurs”, précise-t-elle.Ces derniers peuvent s’appuyer sur les témoignages du site CyberEcoles.org. Une fois par semaine, voire deux, huit cybervolontaires des départements d’Accenture ?” technique, ressources humaines, etc. ?” interviennent à tour de rôle au collège Guy-Moquet.Depuis 1999, Accenture épaule soixante-dix enseignants d’une vingtaine d’établissements avec deux cents cybervolontaires. Pour agir, à terme, avec d’autres entreprises. A suivre.
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