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Android TV : 90 % des TV Philips de 2015 en seront équipés

Le système Android TV est largement représenté dans les nouvelles gammes de Philips. Voici toutes les clés pour décrypter la cuvée 2015 du fabricant.

Cette fois-ci c’est promis, les téléviseurs de Philips pourront remplacer presque tout dans un salon, jusqu’à la console de jeu, et même, à terme, les Box Internet. Cette année, le fabricant propose le système Android TV (version 5.0 Lollipop) dans presque tous ses téléviseurs, et signe le retour du rétroéclairage LED direct dans la majorité des modèles, afin d’améliorer au maximum le taux de contraste… Sans oublier l’omniprésence de la technologie Ambilight. La télécommande a été améliorée, avec l’ajout d’un bouton Netflix, et d’un pavé tactile pour glisser dans les menus d’Android TV. Enfin, très bonne nouvelle pour les joueurs, Philips assure que tous ces nouveaux téléviseurs ont désormais un retard d’affichage de seulement 30 ms pour les modèles Full HD, et 40 ms pour les versions UHD en mode jeu. C’est presque aussi réactif qu’un moniteur pour joueur, et suffisant pour ne pas être désavantagé dans les jeux en réseau.

Série 4100, 4200 et 5300, les seuls écrans sans Android TV

Philips 5300
Philips 5300

Ces trois premières gammes de téléviseurs Full HD restent assez basiques, avec une dalle 50 Hz. Leur rétroéclairage est Direct LED (pas de Edge LED sur les côtés), mais seuls les modèles 4200 et 5300 proposeront un système de micro-dimming, qui permet de diminuer la luminosité des certaines LED pour améliorer la profondeur des noirs dans les zones sombres de l’image.

Série 5500, 6300 et 6500 sous Android TV, mais pas 4K

Philips 6500
Philips 6500

Ces trois nouvelles gammes restent Full HD, mais s’arment cette fois du système Android TV. Les modèles 6300 et 6500 s’offrent aussi une meilleure gestion des couleurs et une compensation de mouvements plus précise, avec des dalles 100 Hz natives et un rétroéclairage par balayage pour plus de netteté dans les scènes d’action. Ces deux derniers modèles intègrent aussi la technologie Ambilight. La gamme 6500 propose en plus un processeur double-coeur (Mediatek) pour offrir la possibilité de jouer directement sur son téléviseur, par les flux de Onlive ou grâce aux jeux du Play Store de Google.

La gamme 6400 : 4K UHD à prix serré

Philips 6400
Philips 6400

Trois modèles 6400 en 40, 50 et 55 pouces, également sous Android TV, proposeront de passer à l’Ultra-HD sans se ruiner, mais ils sacrifient Ambilight. Leur dalle UHD est en 50 Hz natif, avec compensation de mouvement poussée pour offrir une meilleure sensation dans les scènes d’action. Ils seront aussi Direct LED avec micro-dimming et possèdent toutes les fonctionnalités des gammes précédentes.

Les 7100 : milieu de gamme UHD

Philips 7100
Philips 7100

Les téléviseurs de la gamme 7100 gardent toujours une dalle UHD en 50 Hz natif et se contentent d’un rétroéclairage Edge LED (sur les côtés). Ils perfectionnent toutefois leur gestion des couleurs, et récupèrent la techno Ambilight, avec un processeur Marvell à quatre coeurs pour plus de performances dans les jeux vidéo. Le modèles 7150 s’équipent aussi d’une petite barre de son pour améliorer leur rendu sonore (sans grande conviction d’après nos premières impressions). Android TV est encore une fois de la partie.

Le fleuron actuel : gamme 7600

Philips 7600
Philips 7600

Ce sont, pour l’instant, les seuls téléviseurs 4K UHD 2015 de Philips avec une dalle 100 Hz native. Ils récupèrent aussi leur rétroéclairage Direct LED avec micro-dimming… Sauf le plus grand modèles 65 pouces en Edge LED. Ils possèdent aussi un Ambilight sur trois côtés, et toutes les autres caractéristiques des gammes précédentes.

Cette année en revanche, impossible d’obtenir les tarifs à l’avance, la parité euro-dollars étant trop instable. On en saura donc plus lorsque ces téléviseurs arriveront sur le marché, dès le deuxième trimestre 2015. Philips attendra le prochain IFA de Berlin pour présenter ses téléviseurs très haut de gamme (série 8000 et 9000), avec une luminosité et un taux de contraste largement accrus, afin de gérer les futurs sources vidéo HDR.

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Bruno Cormier