Le cabinet de conseil complète ainsi son offre pour les sociétés de nouvelles technologies, alors que, jusqu’ici, ses services étaient surtout destinées aux grandes structures.
Le centre de lancement s’adresse aux sociétés déjà financées par une première levée de fonds et dont le noyau de dirigeants est déjà constitué. La recherche de financement n’est pas au programme… même si le fonds d’investissement Andersen Ventures, qui prévoit d’investir d’ici à cinq ans un milliard d’euros au niveau mondial, peut intervenir en amont du projet.
Une prise de participation en contrepartie des outils de conseil
“Nous créons une entité dédiée aux start-up, car leurs mécanismes diffèrent de ceux des sociétés traditionnelles. Elles se caractérisent par une très grande vitesse de décision, la rapidité étant d’ailleurs un critère plus important que la qualité. De plus, les décisions peuvent fréquemment changer. Cela demande, de la part du consultant d’être habitué à ce mode de fonctionnement “, remarque Arnaud André, associé d’Andersen Consulting et responsable du centre parisien.
Cette nouvelle entité compte actuellement dix personnes et prévoit d’étoffer l’équipe à quarante personnes d’ici à la fin de l’année.
L’ensemble des services du cabinet de conseil est proposé aux start-up au même prix que pour les autres sociétés clientes : consultants en marketing ou en finance, mise à disposition d’outils d’e-commerce ou partenariats technologiques, ouverture d’un réseau de connaissances, informations et études sur le secteur d’activité. Mais le mode de rémunération change : la contrepartie étant une prise de participation dans la société.
Le centre de lancement parisien compte à son actif quatre prises de participation, de 2 % à 51 %. Par exemple, dans la société bfinance.fr, un portail pour les directeurs financiers et les trésoriers d’entreprise, qui gère les appels d’offres. “Avant la fin de l’année, nous prévoyons une dizaine de prises de participation et une vingtaine en 2001, estime Arnaud André. En France, cest le début des start-up. Nous avons notre carte à jouer.”
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