Qu’est-ce qui pousse chaque année des milliers d’étudiants et de jeunes diplômés à venir sur le technoparc ? Si la qualité des formations prodiguées par des enseignants-chercheurs, la dimension internationale et la présence de sociétés de pointe sont des facteurs couramment avancés, le soleil, la mer et la proximité de la montagne ne sont pas étrangers à leur choix. “C’est le cadre qui fait la différence, car il y a des opportunités partout en Europe “, estime ainsi Abdo Al-Zaher, diplômé de l’Esinsa. Ingénieur technico-commercial pour Frequentis, il s’est établi de l’autre côté des Alpes, en Autriche, tout en gardant un lien fort avec Sophia d’où il reçoit une ou deux offres d’emploi par semaine. Issu également de l’Esinsa, Guillaume Pertinant a choisi de revenir au pays ?” comme 40 % de sa promotion ?”, après deux ans passés aux Etats-Unis. “Entre les entreprises de renom et les start up pour les plus aventuriers, le site fournit un volume important de stages et d’emplois “, explique-t-il. Electronicien de formation, il est aujourd’hui ingénieur marketing chez Philips et donne des conférences dans son ancienne école. L’un comme l’autre pointent pourtant du doigt le manque d’infrastructures du site. “Pas de métro ni de tram, un bus qui passe toutes les heures, il faut impérativement posséder une voiture “, regrette Guillaume Pertinant. Et pour les étudiants qui n’ont pas de logement en résidence universitaire, le prix de limmobilier de proximité est dissuassif.
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