Les États-Unis envisagent l’évacuation d’une partie de leur personnel diplomatique en poste dans les pays les plus exposés au bug de l’an 2000.
Selon la presse américaine, cette décision a été prise par Bonnie Cohen, le sous-secrétaire d’État chargé des affaires administratives. Mme Cohen a précisé que le département d’Etat communiquera la liste des pays concernés à la fin du mois d’octobre.
‘Au vu des informations disponibles en l’état actuel, le département d’Etat n’envisage pas de fermer d’ambassades‘, a déclaré toutefois Mme Cohen.
Cette déclaration a été faite, un mois après que le département d’Etat américain ait communiqué un rapport pays par pays sur les risques potentiels provenant d’un manque de préparation à l’an 2000.
Dans le même temps, la CIA pointait du doigt la Russie, l’Ukraine, la Chine et l’Indonésie, les désignant comme ‘pays les plus susceptibles de connaître d’importantes défaillances dans leurs infrastructures et pouvant même connaître des crises humanitaires ‘. Parmi les menaces qui planent sur ces pays, les services secrets américains ont répertorié ‘des pannes prolongées de courant et de chauffage, des interruptions de l’eau courante et de l’électricité, des pénuries alimentaires, une dégradation des services médicaux et des désastres écologiques dus à des manquements dans les contrôles de sécurité‘.
Au rang des régions à risques, l’Amérique latine, l’Afrique du Nord et le Proche-Orient ont été décrétées ‘mal préparées‘ dans leur ensemble.
La CIA a aussi profité de l’occasion pour épingler l’Italie, l’Allemagne et le Japon comme ‘susceptibles de connaître quelques défaillances‘. Présentant ces résultats lors d’une commission spéciale du Sénat, Larry Gershwin, un responsable de l’Agence Centrale dInformation, a justifié ses travaux comme étant une étude prospective des dangers menaçant les Etats-Unis et leurs citoyens.
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