Lors du passage à l’an 2000, la France mettra en place une cellule de crise chargée de surveiller en temps réel les éventuelles conséquences du bug.
A l’initiative de Gérard Théry, responsable de la mission de coordination nationale pour le bug, un groupe d’expert recueillera, recensera et transmettra toutes les informations liées au bug.
Cette équipe siégera, du 31 décembre 1999 au 3 janvier 2000, dans les locaux du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie. Elle relèvera par télécopie, téléphone et, “dans certains cas, d’autres moyens de secours”,les incidents se produisant dans l’Hexagone ou en dehors. Ces informations proviendront notamment des “postes d’expansion économique des ambassades de France, des ministères, des préfectures, des entreprises et des médias”.L’énergie, les communications, les finances, les transports aériens, les services publics, l’eau, l’approvisionnement alimentaire, notamment, feront chacun l’objet d’une évaluation.
Six personnes seront chargées de trier les informations. Huit autres les transmettront aux médias. Le reste du groupe assurera la coordination des transmissions au niveau international.
En effet, cette structure d’urgence ne sera pas unique en son genre. Sur tous les fuseaux horaires, de la Nouvelle-Zélande aux Etats-Unis, des cellules similaires seront créées. Elles seront toutes reliées au Centre international de coopération pour lan 2000 (IY2KCC), situé à Washington. 170 pays se sont regroupés autour de cette action.
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