10 % d’entre elles déclarent constater une activité réduite ou nulle. Et 15 % n’enregistrent qu’une incidence mineure sur leur activité.
Ce sondage téléphonique a été effectué entre le lundi 3 janvier à 14 heures et le mardi 4 à 12 heures sur un échantillon représentatif de six cent six directeurs informatiques et dirigeants d’entreprises françaises (région parisienne et province) de cinquante salariés et plus, tous secteurs confondus. Fortement mobilisés en ces jours de reprise d’activité dans la plupart des entreprises, les directeurs informatiques ont massivement répondu à cette enquête.
Les fonctions les plus touchées dans les entreprises sont, dans l’ordre : la comptabilité et les finances (environ 25 % des cas); la gestion du personnel et la paie (un peu plus de 15 %) et la production (environ 15 % également).
Premier bilan à tirer de ces chiffres : les infrastructures et les applications critiques dites de process continu semblent avoir passer le cap sans problème. Plus de deux entreprises sur trois n’ont pour l’instant subi aucun désagrément du fait du passage à l’an 2000. Les informaticiens auraient donc vaincu le bug, grâce notamment à une bonne gestion des priorités.
En effet, les dysfonctionnements actuels et à venir proviennent essentiellement des applications de gestion (près de 30 % des dysfonctionnement constatés), moins sensibles pour les activités critiques. Ce taux pourrait toutefois s’accroître au fil des jours du fait d’un certain nombre dopérations de saisie ou de traitements périodiques intervenant en fin de mois.
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