L’an dernier, l’éditeur Human-Links, un moteur de recherche en mode peer to peer autorisant l’échange entre internautes des URL indexées dans leurs favoris. Après des mois de tests en environnement Internet, la société propose la plate-forme Human-Links Organization, une version intranet/extranet de son moteur appliquée à la gestion de la connaissance, développée en collaboration avec l’éditeur L2T.“Les applications peer to peer ne peuvent franchir les coupe-feu à moins d’y ouvrir un port, ce qui pose de sérieux problèmes de sécurité, explique Yves Simon, Pdg d’Amoweba. La technologie de L2T contourne cet obstacle, en faisant transiter les flux sur les couches basses du réseau.”
Deux agents sur les postes clients
La technologie peer to peer hybride de L2T consiste en une architecture point à point classique, mais dont l’administration est gérée depuis un serveur central, qui supervise les communications entre les machines et assure le reporting. Ses fonctions de partage de fichiers autorisent en outre une diffusion des informations en mode Push auprès de certains utilisateurs. Human-Links Organization prend appui sur une taxinomie préalablement définie par l’entreprise et s’interface avec son annuaire LDAP et ses bases de données.Quelques jours suffisent pour effectuer l’installation, selon l’éditeur. Les postes clients sont, quant à eux, équipés d’un agent Human-Links et d’un agent L2T. Ainsi pourvus, les utilisateurs peuvent piocher à loisir parmi les informations de leurs collègues ou attaquer directement les bases de l’entreprise, et obtiennent une représentation cartographique des résultats.
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