Deux à trois millions d’emplois à temps plein pour la seule année 2005. C’est l’équivalent, selon le magazine américain Advertising Age, de ce que représente le temps consacré par les salariés américains à la seule
lecture de blogs.Soit, pour continuer l’illustration par les chiffres, un salarié sur quatre aux Etats-Unis, qui dédie quarante minutes de sa journée à fréquenter la blogosphère. Le volume est impressionnant. Une masse accumulée qui représente la
bagatelle de 551 000 années de lecture !Pas question d’invoquer l’argument professionnel pour justifier ces heures passées à naviguer sur la Toile : il ne s’agirait, selon les auteurs de l’étude, que de blogs sans rapport avec le métier desdits salariés. Et l’examen des
audiences est formel : les pics de consultation correspondent parfaitement aux horaires de bureau. Tandis que les week-ends sont des périodes de basses eaux en termes de fréquentation.Evidemment, cette avalanche de statistiques doit être appréciée avec précaution et ne doit servir qu’à alimenter le débat sur la place réservée à ces médias personnels. Après l’engouement, exprimé en France, ces derniers mois, par la
fine fleur du patronat et de la politique pour ce nouveau mode de communication, viendra donc peut-être de la part de ces éminences une volonté de rationalisation de cette activité en ligne.Avec l’apparition sur les ordinateurs de bureau de pointeuses virtuelles pour tenter de limiter l’accès à ces pages personnelles. Et de canaliser cette soif d’informations.* Grand reporter à 01 Informatique
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