Si l’opération de rachat à 40 milliards de dollars d’ARM par Nvidia devrait tomber à l’eau, le deal à 35 milliards qui devrait permettre à AMD de mettre la main sur le numéro un mondial des puces programmables (FPGA) Xilinx, est en bonne voie.
Certes ces deux entreprises sont américaines, mais compte tenu de des tensions actuelles entre les USA et la Chine – les USA viennent tout juste de bannir l’opérateur de téléphonie China Unicom de leur territoire – rien n’était totalement acquis.
Le régulateur chinois a quelques exigences quant au deal, mais elles sont minimes : pas de vente de forcée de matériel AMD/Xilinx, pas de discrimination pour les clients qui achèteraient des puces de l’une des entités, mais pas de l’autre, et « le maintien de la flexibilité et programmabilité des puces FPGA de Xilinx » ainsi que le maintien « de la compatibilité avec les puces ARM ».
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La voix chinoise était très importante à la validation du deal puisqu’en Asie, le marché chinois du FPGA est non seulement le plus important, mais celui qui prévoit la plus forte croissance jusqu’en 2027. Et avec un marché des FPGA en progression constante jusqu’à peser 28 milliards de dollars à cet horizon, l’avis de l’Empire du Milieu était critique.
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Si l’offre se clôture sans embûches – très improbable puisque l’UE et les USA ont déjà dit oui – d’ici la fin du premier trimestre 2022, AMD va grossir un grand coup, avec le gros portfolio de puces programmables dans son catalogue. Loin devant celui d’Intel (issue du rachat d’Altera en 2015 pour 16,7 milliards de dollars).
Source : Reuters
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