Nvidia pleure, mais AMD rit. Alors que la tentative du rachat d’ARM par le premier s’est soldée par un échec (au grand soulagement du fondateur d’ARM), AMD a réussi son opération de rapprochement avec Xilinx.
Ce deal, initialement évalué à 35 milliards de dollars en octobre 2020, a finalement été clôturé à 50 milliards de dollars. La raison de cette hausse importante est qu’une partie de l’offre portrait sur des échanges d’actions. Or, la valeur d’AMD, déjà en forte hausse ces dernières années, n’a cessé d’augmenter depuis l’annonce de l’opération de rachat de Xilinx.
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Grâce à cette « fusion », AMD renforce son portfolio de technologies. Déjà numéro 2 des CPU dans les PC et serveurs, numéro 2 des GPU dans les PC et serveurs, fournisseur numéro 1 des puces pour consoles de jeu, AMD devient, grâce à Xilinx, le numéro 1 mondial des puces programmables dites « FPGA » – lire notre article à ce sujet.
Il devance ainsi son concurrent Intel, dont la division FPGA – issue du rachat d’Altera en 2016 pour 16,7 milliards de dollars – n’est « que » numéro 2 mondial du domaine.
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Contrairement au deal Nvidia/ARM où la nature de Nvidia laissait envisager une menace pour la souveraineté de certains acteurs – Apple, Qualcomm et les quelque 500 détenteurs de licences ARM – le deal AMD/Xilinx est centré sur des puces et des technologies qui autorisent la concurrence.
Même si, du point de vue européen, cela met en lumière l’absence de grands champions industriels des semi-conducteurs sur le vieux continent – ARM (Royaume-Uni) vendant uniquement des technologies de propriété intellectuelle.
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