AMD a profité de sa conférence annuelle d’analystes pour présenter sa feuille de route jusqu’en 2011. Le challenger d’Intel était notamment attendu sur le créneau des miniportables pour lesquels le fondeur ne
propose encore aucun processeur adapté, contrairement à Intel avec l’Atom ou Via avec le Nano. AMD a bien dévoilé une stratégie en la matière, mais sans velléité de concurrence frontale sur les netbooks low cost comme
l’Eee PC, jugés trop limités par le fabricant.Ainsi, l’américain dit vouloir privilégier les ordinateurs portables ‘ classiques ‘ ou les ultraportables (type MacBook Air). Il ne compte toucher qu’une frange des netbooks, avec de
nouveaux processeurs conçus avant tout pour les ultraportables (voir capture ci-dessous). Le premier d’entre eux est prévu pour le premier semestre 2009. Nom de code : Huron.
Les processeurs avec puce graphique intégrée en 2011
Ce processeur monoc?”ur fera partie intégrante d’une plate-forme surnommée ‘ Yukon ‘, qui comprendra les chipsets RS690E et SB600 d’ATI, le moteur de rendu vidéo Avivo, une carte
graphique ATI Radeon et sera compatible 3G et Wi-Fi n. AMD annonce une consommation de moins de 25 Watts pour l’ensemble de cette plate-forme, ce qui va tout de même bien au-delà de la configuration netbook
d’Intel, dont le processeur seul ne dépasse pas les 2,5 W.Mais Yukon et son Huron ne resteront pas seuls bien longtemps. AMD lancera dans la foulée une version double c?”ur grâce au processeur Conesus, qui sera au centre d’une autre plate-forme au nom de code Congo. Plus musclée,
elle s’appuiera notamment sur les versions HD des technologies Radeon et Avivo d’ATI. Conesus, lui, sera gravé en 45 nm et comportera 1 Mo de cache et un contrôleur DDR2. AMD n’a pas fourni plus de détails sur ces
plates-formes pour netbooks
‘ qui n’en sont pas ‘, ni cité de fabricants partenaires.Le fondeur est finalement plus bavard sur ses projets à moyen terme et ses futures puces, dont celles qui succéderont à Conesus sur les petits portables : Geneva (double c?”ur avec contrôleur DDR3) en 2010 et Ontario
en 2011, qui fera partie de la première génération de processeurs à être gravés en 32 nm et à être couplés à une puce graphique sur le même processeur.
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