Dernier volet de la plus célèbre saga de jeu de rôle japonaise, Final Fantasy XIII est curieux, voire déroutant. L’histoire se déroule dans un univers futuriste fantastique, notamment dans une ville suspendue dans les airs, Cocoon, aux mains d’un gouvernement totalitaire et xénophobe, et sur la planète située en dessous, Pulse, deux mondes créés par des dieux mystérieux, les Fal’Cie. Les héros, de jeunes hommes et femmes, vont se rassembler pour lutter contre le gouvernement et remplir une mission suicide confiée par les Fal’Cie. Comme dans tous les derniers épisodes de Final Fantasy, les graphismes y sont somptueux, et pour la première fois en 1 920 x 1 080 points.Les animations, de style manga, sont agréables mais un peu minimalistes. Les combats, innombrables, sont sympathiques. Vous dirigez un seul des héros, mais les tactiques de combat sont modifiables en temps réel. Vous pouvez ainsi concentrer toutes les forces dans l’attaque ou, au contraire, affecter un membre de l’équipe à la protection ou aux soins. C’est assez plaisant, même si certains combats s’avèrent répétitifs. Final Fantasy, ce sont aussi les séquences cinématiques. Magnifiques, elles se révèlent toutefois trop nombreuses. Les fans de japanimation apprécieront, mais les autres risquent de trouver le temps long entre les phases d’action, d’autant que les dialogues flirtent avec la niaiserie.Autre déception : la liberté d’action fait défaut. Il s’agit d’avancer, de frapper les monstres qui se dressent sur la route sur presque toute la durée du jeu, sans possibilité d’explorer les alentours pourtant magnifiques. Bref, ce nouvel opus se veut contemplatif. Sur ce point, c’est une réussite. D’un point de vue ludique, l’aspect jeu de rôle quasiment gommé et le dirigisme exagéré nuisent considérablement à l’immersion.
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