En 2017, quand Alexa semblait prêt à dominer le monde des assistants connectés, Amazon a voulu pousser les développeurs à multiplier les skills, ces apps conçues pour étendre les fonctions d’Alexa en permettant aux utilisateurs d’interagir avec des services et des informations via des commandes vocales.
BoulangerL’IA générative ferait plus et mieux que les skills
La même année, Amazon lance donc l’Alexa Developer Rewards Program qui verse des bonus en monnaie sonnante et trébuchante aux développeurs dont les skills atteignent un certain niveau d’engagement dans des catégories spécifiques. L’ambition était alors de créer une boutique d’apps pour une nouvelle génération d’appareils vocaux. Depuis, plus de 160 000 skills ont été développés et une communauté robuste s’est formée autour des skills.
Mais voilà, Alexa ne s’est pas transformé en poule aux œufs d’or pour Amazon. Les skills génèrent finalement peu d’argent… En 2020, l’entreprise mettait fin à un fonds qui rémunérait les développeurs, puis elle a taillé dans les effectifs en charge d’Alexa. Le groupe mise désormais sur l’IA générative, dont les capacités couvrent une bonne partie des skills. La version « augmentée » d’Alexa est toujours dans les tuyaux.
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Avec la fin du Developer Rewards Program (selon Amazon, moins d’1 % des développeurs y participent encore), ainsi que celle d’un second programme qui verse de l’argent aux développeurs de skills utilisant les services de cloud d’AWS, les incitatifs pour concevoir des skills et les maintenir en vie sont bien légers. Amazon indique toutefois que les développeurs peuvent toujours vendre des achats intégrés au travers de leurs skills. Ces deux programmes se termineront en juin.
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Source : Engadget
