Amazon pourrait poursuivre la suspension des opérations de ses centres de distribution en France jusqu’au vendredi 8 mai inclus. Ce projet fait partie des points qui seront abordés lors de la réunion avec le comité social et économique central de l’entreprise.
Actuellement, Amazon fait l’objet d’une décision du tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine), qui a été confirmée en appel. Le géant du commerce en ligne est limité à la livraison de produits jugés prioritaires : high-tech, informatique, bureau, articles pour animaux domestiques, santé et soins du corps, nutrition, parapharmacie, ainsi que l’épicerie, les boissons et l’entretien. Pour chaque infraction, il doit payer une astreinte de 100 000 euros.
Bras de fer avec les syndicats
Amazon se défend en indiquant que ses centres de distribution sont sûrs et que « l’enjeu principal n’est pas tant la sécurité, que la volonté de certaines organisations syndicales de tirer parti d’un processus de consultation complexe avec les comités sociaux et économiques. »
L’astreinte précisée par la cour d’appel pose un réel problème financier car, selon l’entreprise, même un taux infime de traitement accidentel de produits non-autorisés, de l’ordre de 0,1%, pourrait entraîner une pénalité de plus d’un milliard d’euros par semaine.
Si la fermeture temporaire des entrepôts est prolongée, les employés continueront à recevoir leur plein salaire tout en restant chez eux. Quant aux clients, ils peuvent encore commander des produits sur le site français, car la livraison s’effectue à partir des entrepôts de produits frontaliers, ou directement par des vendeurs tiers (Marketplace).
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