Le Comité National des Relations du Travail américain estime qu’Emily Cunningham et Maren Costa ont été licenciées abusivement par Amazon en 2020. Elles faisaient partie du groupe Amazon Employees for Climate Justice rassemblant plus de 8 700 membres pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du géant du commerce électronique.
Amazon estime qu’elles ont enfreint les règles internes en dénigrant publiquement l’entreprise. « Nous soutenons le droit de chaque employé de critiquer les conditions de travail de son employeur, mais cela ne revient pas à accorder une immunité totale contre nos règles internes, qui sont toutes légales », a déclaré Jaci Anderson, une porte-parole d’Amazon, d’après le New-York Times.
Elizabeth Warren et Kamala Harris en soutien
Leur employeur les a remerciés en avril dernier, alors qu’elles allaient s’attaquer aux conditions de travail dans les entrepôts. Plusieurs sénateurs démocrates dont Elizabeth Warren et Kamala Harris les avaient soutenues. Tim Bray, vice-président d’Amazon Web Services, avait démissionné en signe de protestation.
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Certes, les plus bas salaires d’Amazon s’élèvent à deux fois le minimum fédéral aux Etats-Unis. Mais certaines pratiques de la direction font l’objet d’une surveillance accrue depuis Washington. La société a beaucoup embauché pour répondre à la hausse des commandes en ligne depuis le début de la crise sanitaire et les salariés seraient sous pression. Les résultats de l’élection concernant la création d’un syndicat ne sont toujours pas connus. Le Comité National des Relations du Travail continue de dépouiller les bulletins de vote.
Source : The New-York Times
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