C’est une fois de plus l’argument de la complémentarité géographique, commerciale et technologique, qui a été invoqué par le spécialiste de l’externalisation en R & D Altran Technologies. Le groupe justifie ainsi sa participation cette semaine à l’option de rachat par des managers (Management Buy Out) des activités du cabinet de conseil en management Arthur D. Little hors des États-Unis. Altran Technologies, codirigé par Michel Friedlander (environ 1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2001), devrait en outre obtenir l’exclusivité mondiale de la marque Arthur D. Little. Le coût de lopération, qui permettra à Altran, grâce à la notoriété de la marque, de se développer aux États-Unis, avoisinerait les 60 millions de dollars, alors que le cabinet américain est placé depuis début février sous le régime des faillites (Chapitre XI).
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