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Alternances croit aux modèles de l’ancienne économie

La web agency lance un fonds de financement pour les start up qui lui commanderont leur site.

Finalement, “les impératifs de rentabilité de l’ancienne économie sont devenus des critères primordiaux de sélection des projets “. C’est le credo de Régis Decour, consultant financier et spécia- liste en stratégie dot com chez Alternances Next-Team, une web agency aux fonctions étendues au conseil. Sa maison mère, Alternances Partners, et Axelboss Consultants (Groupe Ouroumoff) viennent de créer un fonds d’investissement. Alternances Ventures, c’est son nom, sert à la fois d’amorçage et d’accompagnateur de start up ciblant des marchés internet en B to B ou B to C.
Une centaine de business angels, apportant ensemble jusqu’à 400 000 francs, entrent dans le capital de la jeune pousse jusqu’à son premier tour de table. Le groupe Alternances y trouve son compte puisque Next-Team réalise la maquette du site et aide à préparer le dossier de présentation. Gratuitement. Pour l’instant, bien sûr. Mais si le projet est retenu par les business angels, la web agency pourra en facturer la réalisation pour plusieurs centaines de milliers de francs. Un modèle déjà décliné par plusieurs agences de communication du secteur.
Tous les mois, Alternances Ventures présente, au cours d’une soirée, deux projets aux financiers. Ce sont des personnes privées, détenant un petit capital qu’elles désirent investir dans des start up internet – “Pas des professionnels ou des industriels du financement “, note Régis Decour.
Au sein de Next-Team, le rôle de Régis Decour est de sélectionner les projets selon leur crédibilité financière, comme dans l’ancienne économie. “Le projet retenu est celui qui nous fait rêver, bien sûr, mais qui apporte une plus-value, une valeur sur le marché, et, surtout, qui est rentable rapidement.” Tout innovateur doit ainsi mettre en face de ses charges les revenus qui les équilibreront.

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Hubert d'Erceville