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Altera marie ses puces FPGA à des c?”urs de microprocesseurs

Le fabricant complète ses composants reconfigurables avec un c?”ur Risc
Ces nouvelles puces visent le marché de l’embarqué

Après les processeurs System on a Chip, ou puces tout-en-un, Altera invente le System on a Programmable Chip, ou puce tout-en-un programmable. Excalibur associe une puce FPGA (Field Programmable Gate Array) à un processeur Risc. Un tel dispositif permet aux constructeurs d’intégrer sur un seul composant un processeur généraliste et les blocs de traitement dont ils ont besoin : traitement du signal, interfaces réseau, périphériques, PCI, bus, etc. , sans nécessiter une gravure à la demande. Pour construire leurs puces, ils accèdent à une bibliothèque de blocs de propriété intellectuelle téléchargeables, qu’ils implémentent à leur guise. “Les FPGA sont moins performants que les Asic, car plus lents, mais ils offrent des coûts de production et des temps de développement sans commune mesure “, explique Jacques Le Beguec, directeur des ventes Europe d’Altera. Des atouts qui destinent Excalibur à l’industrie de l’embarqué, qui apprécie ses fortes capacités d’intégration, et sa capacité à implémenter uniquement les fonctions nécessaires.

Bientôt des c?”urs matériels

La première génération de puces Excalibur incorpore un processeur Risc 16, 32 bits maison, baptisé Nios, configurable par logiciel sur une puce FPGA Apex. À 50 MHz, Nios offre une puissance de 20 à 50 Mips. Il occupe environ 25 000 portes logiques sur le FPGA, soit de 2 à 12 % de la quantité disponible. “Le c?”ur logiciel Nios est une première étape, précise Jacques Le Beguec, courant novembre, nous proposerons des c?”urs matériels Mips et ARM intégrés sur des puces Apex “, la performance de l’ensemble devant alors monter en flèche. Les composants Apex coûtent 20 dollars (21,15 ?) pièce en quantité, et le c?”ur Nios 5 dollars (5,28 ?) pièce en quantité.Les FPGA évoluent rapidement. Outils de conception hier, ils sont aujourd’hui largement utilisés par les équipementiers télécoms, qui peuvent reconfigurer leurs puces en fonction de l’évolution des protocoles. Aujourd’hui, les FPGA prétendent entrer dans les téléphones portables et les assistants numériques, demain, probablement dans les PC.

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RENAUD BONNET