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AltaVista.fr victime du premier cybersquatt français

La filiale française du moteur de recherche, ne cache pas sa colère face au piratage de l’adresse AltaVista.fr.

“C’est ignoble, inadmissible. Et nous allons tout faire pour que cela cesse, déclare Pierre Paperon, directeur général de la filiale française d’AltaVista.fr. Nous avons découvert le mauvais tour qu’on nous avait joué il y a 15 jours, en apportant notre Kbis à l’Association française pour le nommage Internet en coopération (Afnic) pour déposer AltaVista.fr”, poursuit-il. Le portail français apprend alors que l’adresse vient d’être enregistrée par le cabinet Raphaël Perez Conseil. Un mauvais tour que Pierre Paperon se garde bien d’annoncer lors de la conférence officielle de présentation d’AltaVista.fr, mardi 1er février.Pour obtenir l’autorisation, Raphaël Perez Conseil a fait rajouter sur son Kbis le nom AltaVista. “Selon notre nouvelle charte, le cabinet pouvait alors obtenir l’adresse Altavista.fr, explique Annie Renard, directrice de l’Afnic. Nous ne pouvions nous y opposer, même si nous leur avons signalé qu’il risquait d’y avoir un problème “.

Cette démarche ne satisfait pas Pierre Paperon. Il souhaite qu’à l’avenir l’Afnic ne se contente pas de prévenir, mais aille jusqu’à empêcher ce genre d’abus. Une situation d’autant plus paradoxale que la France est réputée pour son système très strict et très lourd destiné à empêcher le cybersquatt d’adresses Internet.En attendant, Altavista a intenté une action en référé depuis mardi 25 janvier qui a abouti à une première condamnation le vendredi suivant. Mais la situation nest toujours pas résolue. Raphaël Perez et son hébergeur sont assignés à comparaître devant le tribunal de grande instance de Paris, mardi prochain.

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La rédaction