Pas de miracle pour les ventes de smartphones qui sont toujours en recul pour ce troisième trimestre 2022. Tous les constructeurs ne sont cependant pas logés à la même enseigne. Dans ce marasme, deux marques tirent particulièrement bien leur épingle du jeu.
Des dépenses non essentielles
Le rapport explique assez simplement le recul des ventes de smartphones depuis le début de l’année : les consommateurs retardent l’achat de matériel électronique pour se tourner vers des dépenses plus essentielles. En effet, la situation économique peu engageante invite les utilisateurs à garder leur smartphone plus longtemps.
La baisse historique des ventes de mobiles se poursuit et le cabinet Canalys ne voit pas d’éclaircie à l’horizon dans les six à neuf prochains mois. Des conditions difficiles qui amènent les fournisseurs à s’adapter à la demande en limitant le plus possible l’accumulation des stocks compte tenu de la faible demande.
Pour ne pas accumuler des produits qui ne trouveraient pas preneur, les constructeurs ont fait des promotions agressives à la rentrée afin d’écouler les stocks importants de l’été.
Dans le même temps, certaines marques n’ont pas hésité à augmenter le prix de leurs smartphones. Pour Canalys, cette stratégie doit être « élaborée avec prudence, même pour Apple, pour éviter un recul important des consommateurs qui ont désormais tendance à être très sensibles à toute hausse de prix. »
Certaines marques tirent leur épingle du jeu
Évidemment, toutes les marques ne sont pas touchées de la même manière par cette fluctuation de la demande. Ainsi, Samsung conserve sa position de leader avec 22 % de part de marché, contre 21 % au troisième trimestre de l’année dernière. Une quasi-stagnation qui fait les affaires de son concurrent direct : Apple.
La marque californienne est celle qui progresse le plus sur un an, passant de 15 % à 18 % de part de marché. Des chiffres qui s’expliquent en partie par le lancement des nouveaux iPhone 14 en septembre qui a stimulé la demande au 3e trimestre. Xiaomi s’accroche à sa troisième position dans le classement des constructeurs avec 14 % de part de marché, stable sur un an.
Les deux marques qui souffrent le plus sont Oppo, toujours quatrième, mais en recul d’un point, passant de 11 % à 10 % de part de marché. Vivo chute un peu plus, passant de 11 % à 9 %, tout en restant cinquième du classement.
Canalys estime que le quatrième trimestre ne sera pas celui d’un retournement du marché des smartphones. On peut cependant s’attendre à ce que la période des fêtes et les promotions de fin d’année stimulent la demande.
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Source : Canalys
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